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“Course à la mairie”, amour à distance… Avec “Le désert en partage”, son nouveau roman, Mohed Altrad revient sur ses terres d’origine

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Mohed Altrad sort un nouveau roman chez Actes Sud : Le désert en partage.

Il est présenté comme "une suite" de Badawi, son premier opus publié en 2002. Sauf qu’il a mis 12 ans à finaliser sa nouvelle œuvre littéraire.

Bon, on ne présente plus Mohed Altrad. Le fondateur, il y a plus de 30 ans, du groupe éponyme, spécialisé dans les services à l’industrie, présent dans plus d’une centaine de pays, a marqué ces dernières décennies le paysage montpelliérain de son empreinte.

Économie, sport, politique : on l’a vu sur tous les terrains. Mais il en est cependant un qui ne marque pas forcément les esprits lorsqu’il s’agit du patron montpelliérain, c’est bien la littérature. Mohed Altrad aime écrire. “Je dors peu la nuit, donc j’écris au calme”, dit-il. Et des romans, il en a signé déjà quelques-uns.

Aux débuts était Badawi

Actes Sud, son éditeur arlésien préféré, en a publié trois. Il y a eu Badawi en 2022, dans lequel il racontait son histoire singulière, entre le désert syrien et son arrivée en France. Puis, L’Hypothèse de Dieu en 2006, suivi d’un très joli La Promesse d’Annah en 2012.

Le patron montpelliérain en signe aujourd’hui un quatrième, dans les librairies depuis le 1er février, intitulé Le désert en partage. Un roman qui a été long à voir le jour, puisqu’il en a commencé les premières pages en 2012. “Mon éditeur a été très exigeant, j’ai dû le réécrire à plusieurs reprises”, justifie-t-il.

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Le désert syrien en toile de fond

Mohed Altrad le confie à Midi Libre : “Le désert en partage est une sorte de suite, quelque part, de Badawi. Pas une suite historique, linéaire, mais un aller-retour entre le passé et le présent”. Et pour cause : on retrouve une nouvelle fois, en toile de fond, la Syrie de ses origines.

L’histoire d’amour entre Nour, infirmière syrienne, et Rihad, un entrepreneur à succès, mondialement connu, qui a émigré en France, constitue la trame du nouvel opus. Avec de nombreux flash-back sur l’enfance de ce dernier. Où l’on retrouve (forcément) le poids envahissant et brûlant du désert syrien, cette terre inhospitalière qui a vu naître l’auteur.

“J’ai fait de mauvaises alliances”

Bien sûr, on ne peut s’empêcher d’y voir, par moments dans cette fiction, ou plutôt d’imaginer des faits que l’on suppose ayant réellement existé, un morceau de la vie de Mohed Altrad. De sa vie privée. Mais aussi publique, comme, page 271, lorsque Pierre-Marie, un ami de Rihad, s’interroge sur les raisons qui ont poussé le chef d’entreprise dans une “course à la mairie” dans laquelle il s’était lancé “il y a quelques années”. Dans le roman, nous sommes en février 2012.

Le désert en partage, le nouveau roman signé Mohed Altrad

On ne peut s’empêcher là d’y voir un parallèle avec l’expérience du Mohed Altrad, candidat aux élections municipales de juin 2020 à Montpellier. Avec cette réponse de Rihad à son ami Pierre-Marie : “J’ai commis des erreurs, j’ai cru que j’allais réussir. J’ai été présomptueux en voulant forcer le sort. J’ai fait de mauvaises alliances”. Fermez le ban.

Une rencontre à Dubaï

Ceci dit, le roman reflète bien sûr une tout autre histoire que cet épisode politique. Il associe le sentiment amoureux aux pièges de l’éloignement : elle en Syrie, lui en France. Faute de visa, ils se retrouvent à Dubaï (où ils se sont rencontrés) ou à Antalya, en Turquie. Elle porte un projet d’un orphelinat en pleine guerre civile syrienne, à la recherche de généreux donateurs. Lui, accompli professionnellement, matériellement à l’aise. Il est ce généreux donateur.

Il y a la difficulté à donner un dénominateur commun à cette histoire d’amour à distance, à savoir une vie commune, Nour étant déjà mariée à un homme cupide et malhonnête. L’histoire d’un homme et d’une femme comme il en existe tant. Sauf que sous la plume de Mohed Altrad, personnage singulier, pas toujours difficile à déchiffrer, tout prend une autre dimension.

Le désert en partage, Mohed Altrad, 301 pages, chez Actes Sud. 22 euros. Je m’abonne pour lire la suite

Teilor Stone

Teilor Stone has been a reporter on the news desk since 2013. Before that she wrote about young adolescence and family dynamics for Styles and was the legal affairs correspondent for the Metro desk. Before joining Thesaxon , Teilor Stone worked as a staff writer at the Village Voice and a freelancer for Newsday, The Wall Street Journal, GQ and Mirabella. To get in touch, contact me through my teilor@nizhtimes.com 1-800-268-7116

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