Andrés Marin bouscule les codes avec une prestation physiquement impressionnante en hommage au pionnier Vicente Escudero. – SANDY KORZEKWA
Andrés Marin bouscule les codes avec une prestation physiquement impressionnante en hommage au pionnier Vicente Escudero. – SANDY KORZEKWA
Andrés Marin bouscule les codes avec une prestation physiquement impressionnante en hommage au pionnier Vicente Escudero. – SANDY KORZEKWA
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Andrés Marin bouscule les codes avec une prestation physiquement impressionnante en hommage au pionnier Vicente Escudero. – SANDY KORZEKWA
Andrés Marin bouscule les codes avec une prestation physiquement impressionnante en hommage au pionnier Vicente Escudero. – SANDY KORZEKWA
Le danseur et chorégraphe Andrés Marín rendait hommage samedi soir au pionnier du flamenco moderne Vicente Escudero à l’Odéon, dans le cadre du Festival Flamenco de Nîmes.
La foule de “haters” réacs qui a pollué les réseaux sociaux de la ville de Nîmes pour attaquer la performance d’Andrés Marín à Carré d’art (plus de 700 commentaires pour un spectacle vu par 250 personnes majoritairement séduits) devrait se renseigner sur la figure de Vicente Escudero auquel l’artiste rendait hommage samedi soir à l’Odéon. Vicente Escudero était né en 1898, il est mort en 1980, il a fréquenté les avant-gardes de l’entre-deux-guerres, a dansé dans les cabarets partisiens et n’avait rien de woke. Mais il a bousculé les codes, jouant avec les genres, les frontières, comme le fait la génération à laquelle appartient Andrés Marín qui poursuit sa recherche avec Recto y Solo.
Danseur virtuose, il apparaît ganté, visage voilé, comme un fantôme. Il en convoque plusieurs au fil d’une prestation physiquement impressionnante. Jouant avec le noir et le blanc, couleurs de la nostalgie, mêlant ses pas aux images anciennes, Andrés Marín regarde résolument devant. Lèvres noires, chapeau blanc, il s’empare de cette figure et évite d’être littéral, se livrant avec puissance et délicatesse pour réinterpréter un héritage.
Accompagné par la guitare percussive et imaginative du jeune Pedro Barragan, Andrés Marín assume la rencontre avec les gestes et les postures féminines, comme les pas de danse classique. Il élargit le vocabulaire du flamenco, s’amuse des codes du genre en dansant avec un robot aspirateur, évite toute nostalgie mièvre, il passe de la danse au chant pour tracer un chemin singulier, ouvert notamment par Vicente Escudero et qui n’est pas près de se refermer. Le flamenco est un art ancré et ouvert, traditionnel et moderne, espagnol et universel. Et tant pis pour ceux qui préfèrent passer leur temps derrière leurs claviers que dans les salles de spectacle vivant !