Ce 14 janvier 2025, le Premier ministre a prononcé son discours de politique générale. Analyse avec le politologue Michel Crespy.
Quelle lecture faites-vous de ce discours de politique générale ?
C’est du macronisme sans l’arrogance. C’est-à-dire qu’il a esquivé tout ce qui posait un problème grave. Il a expliqué qu’il fallait réduire la dette, mais n’a pas dit un mot des moyens de le faire. Il a seulement précisé qu’il ne taxerait pas les grandes multinationales françaises.
Et sur les retraites, il a inventé cet audit de la Cour des comptes et cette conférence avec les syndicats. Sachant qu’ils sont divisés et que ça va être compliqué de ne pas aggraver le déficit des caisses de retraite. Mais en ouvrant un chantier, il a trouvé un détour sémantique et repoussé cette difficulté à plus tard dans des formes acceptables.
Il a avant tout gagné du temps…
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Indubitablement. Le temps de faire passer le budget, autant que possible, sur lequel il n’a rien dit du tout. Sur l’immigration, qui est un chiffon rouge du RN, il n’a rien dit non plus. Après, il a annoncé un certain nombre de choses relativement populaires, en donnant des satisfecit un peu à tout le monde. Sur l’éducation, sur la santé ou encore le logement, il y a tout un tas de mesures, avec cette volonté de ne fâcher personne.
Il y a des annonces en forme de déclarations d’intention qui ne sont pas coûteuses, a priori, et vont contenter un certain nombre de personnes. Donc, je pense que c’était un discours assez habile qui, au surplus, était débité sur le ton de la sincérité. Il a bafouillé à plusieurs reprises, il a fait beaucoup de lapsus. Il y avait des thèmes qui partaient, qui revenaient, ça avait l’air un peu brouillon, ce qui donnait l’impression qu’il parlait du fond du cœur. Je pense qu’il le faisait, d’ailleurs.
Il a zigzagué entre les problèmes, tout en disant des choses intéressantes par moments, sur l’intelligence artificielle, sur la débureaucratisation, avec lesquelles on ne peut qu’être d’accord. Mais n’importe qui aurait pu les dire. C’est un discours sans maladresse, il ne va choquer personne et cela lui permet de passer un premier récif et de gagner quinze jours.
Quelles sont les perspectives, désormais ? Peut-il éviter une censure ?
Son problème, c’est qu’il n’a pas de majorité. C’est toujours la même difficulté. Mais je n’ai jamais pensé que ce discours serait un moment décisif.
Le moment décisif, ce sera le vote du budget à la fin du mois. À ce moment-là, il va devoir montrer les cartes cachées. C’est comme au poker. Et c’est là qu’il y aura ou pas censure.
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