Sandrine Pissara niait depuis son arrestation avoir provoqué la mort de sa fille Amandine, 13 ans, morte en août 2020 à Montblanc près de Pézenas.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000“Oui, je les reconnais”. Quatre ans après la mort d’Amandine, 13 ans, décédée d’inanition à son domicile de Montblanc, dans l’Hérault, sa mère Sandrine Pissara, 54 ans, qui niait toute violence et toute maltraitance envers son enfant est finalement passée aux aveux ce mardi 21 janvier devant la cour d’assises de l’Hérault.
Alors que cette dernière journée d’audience, très éprouvante, était en passe de s’achever, le président a fait diffuser un enregistrement audio effectué à l’été 2019 par une voisine de la famille, choquée par les cris qu’elle entendait provenir de la maison de Jean-Michel Cros et Sandrine Pissara.
Un enregistrement audio poignant
Un enregistrement poignant où l’on entend la fillette hurler de douleur, et supplier sa mère qu’elle appelle “Madame” tandis qu’on entend la voix de cette dernière, très calme, et des bruits de coups.
Juste après, le président Eric Emmanuélidis demande à l’accusée de se lever. Elle reconnaît les violences exercées sur l’enfant, une partie des accusations portées contre elle. Le président. “Est-ce que vous reconnaissez les tortures et actes de barbarie depuis le début du confinement jusqu’à la mort de votre fille, définie par le juge comme l’isolement, les humiliations répétées, le fait de l’avoir laissée dénudée, affamée, recluse nue dans une pièce fermée où elle était reléguée pendant des semaines sans que personne ne puisse accéder à elle ?”
“Oui, je les reconnais”, répond Sandrine Pissara d’une voix blanche.
“C’est la première fois que je vous vois pleurer”, poursuit le président. “Vous voulez ajouter quelque chose ? ” Elle secoue la tête. “Asseyez-vous”.