La victime a été agressée à proximité de son lieu de travail, dans le quartier Ovalie. – GOOGLE STREET VIEW
La victime quittait son lieu de travail, une école primaire du quartier Ovalie, quand elle a été agressée par une ancienne collègue. Elle affirme que celle-ci était armée d’un tournevis. À l’origine des faits, un ressentiment ruminé depuis janvier 2024.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Une femme de 32 ans a été agressée en pleine rue par une ancienne collègue de travail, mercredi 8 janvier, dans le quartier Ovalie, à l’ouest de Montpellier. Selon la victime, la femme de 47 ans s’est jetée sur elle, lui a porté plusieurs coups et tiré les cheveux. Elle-même et un témoin affirment que l’auteure des faits était armée d’un tournevis. Toutefois, la trentenaire ne présentait pas de plaie saignante et n’a pas fait l’objet d’ITT. Elle a déposé plainte à la gendarmerie de Pignan, avant que la procédure ne soit transmise au commissariat de Montpellier.
Une rancœur remontant à janvier 2024
Cet acte de violence s’est produit alors que la victime, agent d’entretien et de restauration à l’école primaire Germaine-Richier, sortait de son travail. C’est dans une allée voisine qu’elle a été prise à partie par la mise en cause, qui exerçait auparavant la même fonction au sein de l’établissement scolaire. Deux hommes sont intervenus pour lui porter secours.
D’après les éléments recueillis par les enquêteurs de la police nationale, une rancœur professionnelle remontant à janvier 2024 aurait motivé le passage à l’acte de la quadragénaire. Celle-ci, depuis écartée du poste qu’elle occupait, reprocherait à la victime d’avoir témoigné en sa défaveur, après une altercation survenue entre elle et une autre employée de l’école. Elle la tiendrait ainsi pour responsable de la perte de son emploi.
Elle nie la préméditation
En garde à vue, l’intéressée a reconnu les violences, ainsi que l’altercation avec l’autre collègue, il y a un an. Elle nie en revanche avoir prémédité son geste du 8 janvier dernier, ainsi que la possession d’un tournevis au moment des faits. Elle réfute également les accusations de vols d’effets personnels que fait peser sur elle la victime.
Les investigations ont révélé par ailleurs des antécédents de harcèlement téléphonique de la part de la mise en cause, à l’encontre de sa victime. Des éléments qui s’ajoutent aux poursuites dont elle fait l’objet, pour violences aggravées avec usage ou menace d’une arme. Elle sera jugée le 4 mars prochain au tribunal correctionnel.
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