La Commission européenne soutient massivement la future gigafactory de batteries électriques de Douai.
0 𝕏
© Renault 𝕏
Les batteries des futures Renault 5 et R4 électriques seront bien « Made in France ». La Commission européenne vient de valider une aide de 48 millions d’euros pour permettre au groupe Envision AESC de construire sa gigafactory à Douai, dans les Hauts-de-France. Un financement décisif qui s’inscrit dans la stratégie européenne d’indépendance en matière de batteries pour véhicules électriques.
L’enjeu est de taille pour Renault et la France. Le constructeur automobile français mise gros sur le retour de ses modèles iconiques en version électrique. Pour alimenter ces futurs véhicules, Envision AESC va investir près de 2 milliards d’euros dans cette nouvelle usine de batteries lithium-ion. Le site de production s’installera stratégiquement à proximité immédiate de l’usine Renault de Douai.
Ce projet industriel majeur ne repose pas uniquement sur les 48 millions d’euros débloqués par la Commission européenne. Envision AESC a déjà obtenu un financement colossal de 450 millions d’euros auprès de la Banque européenne d’investissement. Une aide substantielle qui témoigne de l’importance stratégique du projet pour l’Europe.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000La gigafactory ne se contentera pas de fournir Renault. D’autres constructeurs automobiles européens pourront s’approvisionner en batteries auprès du site de Douai. Une diversification qui renforce la viabilité économique du projet tout en contribuant à l’autonomie du continent en matière de batteries électriques.
La production démarrera en 2025 avec une capacité initiale de 9 GWh. Un volume déjà conséquent qui permettra d’équiper des milliers de véhicules électriques chaque année. Mais les ambitions d’Envision AESC ne s’arrêtent pas là. Le groupe prévoit de tripler sa capacité de production pour atteindre 24 GWh d’ici 2030.
Cette montée en puissance progressive s’accompagnera d’un impact social majeur pour la région. Le site créera 1000 emplois directs à Douai, sans compter les emplois indirects générés par l’activité de la gigafactory. Une excellente nouvelle pour les Hauts-de-France, région souvent considérée comme défavorisée par la Commission européenne.
L’aspect environnemental n’a pas été négligé. La gigafactory a été conçue pour être neutre en carbone, s’alignant parfaitement avec les objectifs de décarbonation de l’industrie européenne. Un argument de poids qui a certainement pesé dans la décision de Bruxelles dans le fait d’accorder cette aide.
La Commission européenne ne s’en cache pas : sans ce soutien public, le projet n’aurait probablement pas vu le jour. Cette aide de 48 millions d’euros était indispensable pour déclencher l’investissement total de 2 milliards d’euros. Un effet de levier considérable qui illustre l’efficacité des politiques de soutien industriel européennes.
Le choix de Douai n’est pas anodin. La proximité avec l’usine Renault permettra d’optimiser la logistique et de réduire l’empreinte carbone du transport des batteries. Une synergie parfaite entre le fabricant de batteries et le constructeur automobile qui renforce la compétitivité du site.
[ ]
Une nouvelle stratégie qui cartonne. 0 𝕏 © Shutterstock 𝕏 Plus de 300 millions d’abonnés…
La Cnil vient de sanctionner une entreprise sur ce motif. 0 𝕏 © Gorodenkoff /…
Manon Bernard (first player from the left) is the new patron of the Asthmotour. Midi…
Trois sessions de réflexion ont réuni les volontaires. Midi Libre - Laurie Baud Projet collectif…
Mr. Portes and Mr. Mazas argued on the issue of the liquidation of the penalty…
Trois sessions de réflexion ont réuni les volontaires. Midi Libre - Laurie Baud Projet collectif…