Nous avons testé le Leno Yoga Slim 7i Gen 9 Aura Edition, un PC Copilot+ doté de la dernière architecture Lunar Lake d’Intel et d’un écran de 15,3 pouces. De quoi promettre de longues heures de productivité.
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© Manuel Castejon pour Presse-citron 0 𝕏
Alors que les architectures ARM (Apple et Qualcomm) ont le vent en poupe et qu’AMD se montre particulièrement compétitif sur cette génération, Intel arrive à se maintenir en place grâce à ses nouvelles puces Lunar Lake. Son objectif ambitieux s’accompagne de missions précises : proposer une autonomie en hausse et intégrer les nouvelles fonctions IA de Microsoft grâce à son NPU.
Le Lenovo Yoga Slim 7i Gen 9 Aura Edition (que je n’appellerai plus de son nom complet dans ce test) est un excellent représentant de cette nouvelle génération de PC. Je l’ai utilisé comme machine principale durant une dizaine de jours pour vous livrer un avis complet sur ce Yoga Slim 7i pensé pour la productivité.
Prix et disponibilité du Lenovo Yoga Slim 7i
Le Lenovo Yoga Slim 7i Gen 9 est disponible à partir de 1 499 euros avec 16 Go de RAM et 512 Go de stockage. Le prix varie suivant les configurations pour monter jusqu’à 1 799 euros.
La version testée ici est équipée de 32 Go de RAM et 1 To de stockage au prix de 1 699 euros.
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Ce que j’ai aimé dans ce Lenovo Yoga Slim 7i
Le design sobre et efficace
Châssis gris uni, logo Lenovo sur le capot, petite excroissance au-dessus de l’écran… Le design du Yoga Slim 7i n’est pas la définition du fun, très loin des éléments RGB des PC gaming ou du design de certains autres ordinateurs portables comme l’Asus Zenbook S14.
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Pourtant, c’est bel et bien dans les points positifs que peut se ranger ce design à la simplicité exemplaire. Le revêtement en aluminium et la finition mate lui vont à ravir. Aussi, ses arêtes comme ses coins sont arrondis afin de rendre sa préhension agréable dans tous les cas de figure. Si vous avez déjà tenu un iPhone 6 dans les mains, vous avez déjà une bonne idée de la sensation obtenue. Évidemment, le Yoga Slim 7i est plus gros qu’un téléphone avec ses dimensions de 1,39 cm x 34,38 cm x 23,54 cm, mais son poids de 1,46 kg s’avère contenu pour une machine de 15 pouces.
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L’encoche, que Lenovo, à l’inverse d’Apple, a décidé de faire déborder vers l’extérieur et non dans l’écran, permet deux choses. La première, intégrer la webcam et les capteurs infrarouges nécessaires à la reconnaissance faciale sécurisée de Windows Hello. La seconde de faciliter l’ouverture du capot. S’il est aisé de l’attraper, il s’avère en revanche inconcevable de l’ouvrir à une seule main tant l’ordinateur est léger et la charnière solide. Un mal pour un bien (et même deux) donc.
Le clavier et le trackpad
Lors du choix d’un ordinateur portable, le clavier et le trackpad méritent une attention toute particulière puisque ce sont eux que vous allez manier à longueur de journée. Dans le cas de ce modèle, Lenovo y apporte un soin tout particulier.
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Les touches, avec leur forme convexe, tombent toujours parfaitement sous les doigts et le rebond est agréable, exception faite éventuellement de la touche espace qui m’a semblé « molle ». Rien de bien gênant cela dit, le confort de frappe n’en est pas entaché. En revanche, ayant les yeux sensibles depuis une opération au laser, la fuite du rétroéclairage sous les touches m’a un peu dérangé.
Le trackpad est quant à lui de bonne taille et la glisse est assez bonne pour utiliser les gestes de multitâche sans la moindre accroche. Pour ergoter, je dirais que Lenovo aurait pu le faire affleurer au bord inférieur du châssis afin d’agrandir la zone de scroll. Je chipoterais également en disant que le clic est peut-être un peu plus marqué, et donc plus bruyant, que chez certains concurrents. Mais l’ensemble reste très positif au quotidien. Rassurez-vous : vous n’empêcherez pas votre conjoint de dormir en l’utilisant à côté de lui.
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La productivité silencieuse
Le modèle qui m’a servi à écrire ces lignes est équipé d’un processeur Lunar Lake d’Intel (toujours sur l’architecture x86) dans sa version 258V, c’est-à-dire compatible avec 32 Go de RAM (contrairement au 256V limité à 16 Go, seule différence entre les deux). Le moins que l’on puisse dire est qu’Intel a bien travaillé sa copie pour proposer de bonnes performances avec une gestion efficace de la consommation. De quoi rivaliser avec la concurrence, particulièrement féroce ces dernières années (merci Apple).
Le Yoga Slim 7i est donc pensé pour les travailleurs nomades qui auront besoin de la puissance de calcul sur le long terme. Je vous épargne les indigestes résultats de benchmarks pour vous donner à la place quelques exemples concrets de mes cas d’usage.
© MC pour Presse-citron
Au quotidien, le Yoga Slim 7i m’a principalement servi pour de la navigation web, usage numéro un sur PC, relativement peu gourmand. Pourtant, multiplier les onglets peut déjà montrer les limites d’un processeur. Ici, sans grande surprise toutefois, c’est un exercice qui n’effraie pas du tout Lunar Lake, d’autant plus qu’il est accompagné par 32 Go de RAM.
Il en va de même pour du traitement photo. Développer un RAW ou multiplier les calques dans un logiciel idoine (Photoshop, Lightroom, Affinity…) se fait avec une parfaite aisance. N’étant pas porté sur le traitement vidéo ou la musique assistée par ordinateur, je n’ai en réalité pas touché aux limites de ce PC dans mon usage quotidien.
Mieux encore : je n’ai presque pas entendu le ventilateur se mettre en route. Toutes mes tâches ont été effectuées dans le plus grand des calmes, pour mon plus grand bonheur, je dois bien l’avouer. Il m’a fallu lancer des benchmarks ou des jeux pour commencer à entendre la ventilation. Mais, même dans cette situation, j’ai été surpris de la douceur du chuintement et de la relative chaleur dégagée.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Une très bonne autonomie
Très performant, le Yoga Slim 7i arrive également à tenir sur la longueur. Sur une journée de travail, avec essentiellement du web donc, mais aussi un peu de streaming vidéo, de la musique en fond et quelques applications gourmandes de temps en temps pour le pousser dans ses retranchements, je n’ai pas eu besoin de le brancher en cours de route.
Il tient aisément sa dizaine d’heures loin de la prise avec l’écran réglé autour de 60 % de luminosité. Un résultat très convaincant qui m’a permis de finir une journée complète de travail avec 30 à 40 % de batterie restante. Cela est d’autant plus remarquable pour un processeur Intel, même si on peut trouver mieux chez Apple ou Qualcomm.
Sa batterie de 70 Wh se recharge en USB-C avec son chargeur de 65 W ou n’importe quel bloc secteur compatible. Il est à noter que ses deux ports USB-C Thunderbolt 4 (tous deux Power Delivery, mais aussi USB 4 et DisplayPort).
La connectivité (et la connectique ?)
Dans l’ensemble, on est en présence d’un PC tourné vers l’avenir, équipé des derniers standards. Wi-Fi 7 et Bluetooth 5.4 sont par exemple au rendez-vous.
© Manuel Castejon pour Presse-citron
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Côté connectique, en plus des deux Thunderbolt 4, on trouve également un HDMI 2.1 (beaucoup font le choix du 2.0 pour économiser quelques dollars à la conception), un port casque et un USB-A. Du standard pour un ultra-portable, mais peut-être un poil léger pour un PC de productivité, d’autant plus qu’il manque un élément important : le lecteur de cartes SD (ou a minima microSD).
De bons haut-parleurs
De part et d’autre du clavier se trouvent des grilles de haut-parleurs, rappelant le MacBook Pro. Ces deux enceintes de 2 W présentent l’avantage d’être plutôt puissantes et de ne pas être étouffées sous la coque. On pourrait demander plus de clarté dans les basses, une meilleure différenciation des fréquences ou des aigus plus clairs, mais on reste malgré tout dans le haut du panier. Celles et ceux qui font du traitement audio utiliseront de toute façon un casque.
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Ce qu’on a moins aimé du Lenovo Yoga Slim 7i Gen 9
L’écran brillant
L’écran figure hélas parmi les principaux défauts du Yoga Slim 7i. Sa dalle IPS vitrée de 2 880 x 1 800 pixels avec un taux de rafraichissement de 120 Hz présente la particularité d’être extrêmement réfléchissante. Sur des contenus clairs ou dans des environnements adaptés, tout va bien, mais dès lors que l’image s’assombrit, c’est une autre histoire.
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Le problème m’a sauté aux yeux lorsque j’ai lancé un film et que les fuites de lumière du rétroéclairage se sont retrouvées réfléchies sur les bandes noires horizontales, rendant le visionnage désagréable. On peut bien sûr couper cette source lumineuse en un simple raccourci clavier, mais on aurait préféré ne pas devoir passer par là.
Le jeu limité
Malgré son prix, le Yoga Slim 7i ne possède pas de puce graphique dédiée et n’est donc pas un PC de jeu. Il serait injuste de reprocher à un poisson de ne pas grimper aux arbres, mais c’est tout de même un point à souligner.
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Sachez tout de même que l’iGPU d’Intel, l’Arc 140V, se retrouve sur de petites consoles portables comme la MSI Claw 8 AI+, signe qu’il en a tout de même sous la pédale. Sur des jeux indépendants comme Hades II, aucun souci : même avec les graphismes poussés au maximum, le jeu tourne entre 100 et 120 FPS sans sourciller. Les titres en 3D peuvent aussi s’en sortir s’ils ne sont pas trop gourmands : Satisfactory en moyen profite d’un très convenable 90 FPS.
En revanche, dès lors que l’on se tourne vers des titres avec des effets plus travaillés, on touche du doigt les limites d’un GPU intégré. God of War Ragnarök par exemple, avec tous les paramètres en low, tourne entre 30 et 40 FPS, mais souffre de quelques bugs visuels et de quelques ralentissements ponctuels.
Si vous avez l’habitude de jouer sur console, vous devriez vous en remettre sans trop de mal. Le tout récent Indiana Jones et le Cercle Ancien était quant à lui injouable, les textures ne se chargeant pas toutes, quelle que soit la configuration.
Même dans les menus, on remarque vite le problème
Si on peut mettre cela sur le dos de la jeunesse du jeu et espérer qu’une mise à jour règle le souci, on perçoit là les limites qui poseront problème à l’avenir en matière de gaming.
L’absence de lecteur d’empreintes
Pour s’identifier avec Windows Hello, il existe actuellement deux possibilités courantes : la lecture d’empreintes digitales ou la reconnaissance faciale. Ici, Lenovo a choisi la seconde et n’intègre pas de capteur d’empreintes du tout.
Vous me direz peut-être que c’est largement suffisant et que cela vous convient, mais je dois avouer que ce n’est pas à mon goût. En ce mois de décembre, je suis généralement emmitouflé, la capuche de mon hoodie jusqu’au front et mon écharpe remontée jusqu’au nez, ce qui m’a contraint à plusieurs reprises à m’extirper de mon cocon de chaleur pour allumer mon PC sans devoir rentrer mon mot de passe.
Copilot et les bloatwares
Outre la partie matérielle, j’ai également été déçu par la partie logicielle. On retrouve Windows 11 aux commandes, accompagné de Copilot, l’une des promesses de Microsoft et d’Intel. Ce n’est ici pas la faute de Lenovo, mais Copilot est encore trop limité en France à ce jour et la touche dédiée sur le clavier remplace le CTRL droit, bien pratique pourtant pour envoyer des messages dans certaines messageries privées. On peut en modifier le comportement, mais le choix reste chiche, c’est donc un pari sur l’avenir.
Au premier allumage, vous trouverez quelques logiciels indésirables qui n’hésiteront pas à se rappeler à vous par le biais de notifications vous incitant à profiter d’une offre McAfee ou Dropbox dont on se passerait bien. Même Vantage, le logiciel propre à Lenovo permettant de surveiller l’état de son PC et mettre à jour les pilotes, met en avant une fonction pour verrouiller son ordinateur à distance à plus de 30 euros par an ou une « réparation automatique » hebdomadaire pour 44 euros par an.
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Mon avis sur le Lenovo Yoga Slim 7i Gen 9 Aura Edition
Avec son processeur Lunar Lake, le Yoga Slim 7i réussit le pari de la productivité en développant des performances à la hauteur des attentes, sans jamais monter en température. Mieux encore, il arrive à tenir la distance avec sa très bonne autonomie.
À son prix, il faudra se poser quelques questions, d’autant qu’il se positionne face à l’excellent MacBook Air M3 de 15 pouces. Malgré son écran quelque peu décevant, il présente néanmoins des avantages certains sur ce dernier, comme ses 32 Go de RAM, 1 To de stockage ou encore un catalogue de jeux compatibles plus large.
Si vous êtes allergique à macOS, le Lenovo Yoga Slim 7i est sans aucun doute un excellent choix.