Comme chaque année à la même époque, OnePlus met à jour sa gamme de smartphones vedettes. Cette année, c’est donc au tour du OnePlus 13 de tenir le haut du pavé et de démontrer le savoir-faire du constructeur. Sur le papier, le nouveau venu a de quoi faire rêver : écran au top, performances ébouriffantes, qualité photographique renversante et excellente autonomie.
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© Marc Mitrani pour Presse-citron 1 𝕏
Cela semble être trop beau pour être vrai… Coup de bol, on a reçu un exemplaire de test fin novembre. On l’a immédiatement adopté afin de vérifier les affirmations de OnePlus.
Plutôt que de vous infliger un test traditionnel, on a décidé de vous raconter ce qui nous a plu… mais aussi ce qu’on a moins aimé. En avant !
Pendant nos six semaines de test, nous avons utilisé le OnePlus 13 quotidiennement. Et comme on va le voir, le nouveau venu brille sur bien des aspects.
Le OnePlus 13 embarque une batterie de 6000 mAh dans un boîtier étonnamment fin (8,4 mm). Cela change des 5000 ou 5400 mAh de la concurrence ! Comme le constructeur a-t-il fait ? En abandonnant la technologie Lithium-Ion au profit du Silicium-Carbone (Si-Ca). Cette dernière offre une meilleure performance énergétique : à volume identique, un accumulateur Si-Ca fournit plus d’énergie que son alter ego Li-ion.
Une charge complète nous a permis de tenir deux jours et demi en utilisation traditionnelle (une heure de jeu, 120 minutes de streaming vidéo, e-mails, discussions en ligne, réseaux sociaux, une cinquantaine de photos et quelques appels téléphoniques). En utilisation soutenue, où l’on abuse des joies du numérique (notamment le jeu et le streaming vidéo), nous avons presque atteint deux jours.
On ne peut que saluer cette performance, rendue possible par les optimisations énergétiques apportées par le SoC Snapdragon Elite 8, mais aussi par les astuces utilisées par le constructeur.
© Marc Mitrani pour Presse-citron
Un exemple, au hasard : par défaut, la résolution d’affichage est calée sur « standard », soit 2376 x 1080 pixels. Le rafraîchissement de l’écran consomme donc moins d’énergie que si l’appareil fonctionnait dans sa résolution nominale (3168 x 1440 pixels).
Dans la même veine, l’affichage permanent est désactivé par défaut : lorsque le smartphone n’est pas utilisé, l’écran est éteint. Mine de rien, cela permet de limiter une consommation électrique pas toujours utile (votre poche a-t-elle besoin de connaître l’heure en permanence ?)
Enfin, la charge rapide SuperVOOC 100 watts permet de passer de 1 à 100 % d’autonomie en 36 minutes, à condition d’avoir un bloc d’alimentation compatible. L’induction est elle aussi proposée et l’on peut là bénéficier d’une charge rapide 50 Watts à condition d’avoir — là aussi — un chargeur compatible.
L’écran, justement, est notre second point de satisfaction. Celui du OnePlus 13 est construit autour d’une dalle AMOLED de 6,82 ’’ et abandonne ses flancs incurvés de type waterfall. Ils étaient agréables à l’œil, mais rendaient parfois difficile sa prise en main sans toucher accidentellement la zone tactile.
© Marc Mitrani pour Presse-citron
Ce coup-ci, il est tout bonnement excellent. Luminosité, fidélité colorimétrique, fréquence de rafraîchissement variable : tout est nickel. Sans oublier les certifications HDR10+ et Dolby Video, bien entendu. Il n’a rien à envier à ce que propose la concurrence, y compris à un prix supérieur.
On l’a brièvement évoqué plus haut, le SoC motorisant le OnePlus 13 est le Snapdragon 8 Elite. Il s’agit là de la puce la plus puissante produite par Qualcomm destinée aux smartphones. On ne va pas vous assommer avec des chiffres, mais retenez juste qu’aucune app actuellement disponible ne le met à genoux.
© Marc Mitrani pour Presse-citron
© Marc Mitrani pour Presse-citron
Qu’il s’agisse de réalité augmentée, d’IA ou de jeux, tout tourne comme une montre suisse. Y compris des blockbusters comme Genshin ou Diablo Immortal qui tournent en 60 im/s à un niveau de détail maximal. Rien à redire non plus en matière de multitâches, les 16 Go de RAM autorisant un passage rapide d’une application à l’autre.
Le mécanisme de dissipation thermique du OnePlus 13 effectue du bon boulot. Sur de longues périodes d’utilisation intensives, la fréquence de fonctionnement du SoC ne descend que de 25 % au maximum, limitant ainsi la perte de performances liée à une surchauffe. Celle-ci reste d’ailleurs contenue la plupart du temps, puisqu’elle ne dépasse guère 38 °C, valeur tout à fait convenable.
Seule exception, une longue session d’un jeu très demandeur en ressources pourra le faire chauffer plus (48 °C maxi). Dans ce cas, l’utilisation d’une manette externe comme le Kishi de Razer devient appréciable.
© Marc Mitrani pour Presse-citron
Codéveloppée avec Hasselblad, la partie photographique du OnePlus 13 est assez impressionnante. La caméra dorsale embarque trois modules :
Précisons qu’un objectif triprismes est l’équivalent d’un objectif périscopique dont les miroirs sont remplacés par un mécanisme de prismes optiques. À longueur focale égale, un tel objectif est considérablement moins encombrant que son alter ego périscopique.
© Marc Mitrani pour Presse-citron
On ne note pas de gros changements par rapport au OnePlus 12, si ce n’est le passage de l’ultra grand-angle et du téléobjectif en 50 Mpxl, qui entraîne inévitablement un ajustement des objectifs. Par contre, aucun changement au niveau du module principal.
En intérieur, le module principal se comporte très honorablement © Marc Mitrani pour Presse-citron
Les principales évolutions sont liées au traitement numérique du signal, l’intelligence artificielle prenant de plus en plus de place. À tel point qu’on peut légitimement se demander si les photos réalisées sont bien une image de la réalité perçue ! On ne s’aventurera pas plus avant dans ces pérégrinations philosophiques…
Quoi qu’il en soit, les images produites par le OnePlus 13 n’ont pas à rougir face à celles des concurrents. En bonne luminosité, elles sont détaillées et la colorimétrie s’avère fidèle. La gestion des plages dynamiques étendue s’avère excellente, autorisant ainsi la récupération de zones plus sombres d’une scène.
© Marc Mitrani pour Presse-citron
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En poussant le zoom au-delà de sa plage optique (3x), on obtient une image tout à fait correcte jusqu’à 20x. Elle reste de bonne tenue jusqu’à 60x, valeur où le traitement numérique devient trop visible si l’on examine l’image sur un écran informatique. Au-delà, les choses se gâtent progressivement jusqu’à la valeur maximale de 120x, sans toutefois devenir catastrophiques.
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Les résultats restent étonnamment bons en basse lumière ou la nuit jusqu’à 20x. Au-delà, l’image reste acceptable, notamment si l’on ne s’attache pas trop aux détails les plus fins. L’IA fait ce qu’elle peut pour reconstruire les informations manquantes et se tire plutôt honorablement de sa mission. Enfin, la macrophotographie reste tout à fait envisageable, même si elle ne dispose pas de mode spécifique.
La macrophotographie ne dispose pas de mode spécifique, ce qui ne l’empêche pas d’être efficace © Marc Mitrani pour Presse-citron
Le mode portrait s’avère convaincant sur les scènes complexes © Marc Mitrani pour Presse-citron
Au-delà des caractéristiques qu’on adore, le OnePlus 13 dispose de capacités pour le moins agréables. Il s’agit à notre avis de petits plus que l’on ne remarque pas forcément tout de suite, mais qui s’avère très utile lors de l’utilisation quotidienne.
OK, le OnePlus 13 ne révolutionne pas exactement le design et l’ergonomie des smartphones, puisqu’il ressemble à s’y méprendre à ses concurrents. Cela écrit, il dispose tout de même de quelques atouts bienvenus :
Le OnePlus 13 est équipé d’Android 15 et de la surcouche maison OxygenOS 15. Au fil des versions, celle-ci a perdu ses caractéristiques propres afin de n’être qu’une quasi-photocopie du ColorOS d’OPPO.
Rien d’étonnant à cela quand on se rappelle que le OnePlus n’est désormais plus qu’une marque d’OPPO : le rapprochement était inévitable, ne serait-ce que pour réduire les coûts de développement.
Précisons avant d’aller plus loin que OnePlus s’engage à fournir au smartphone les mises à jour majeures d’Android durant les quatre prochaines années et annonce six ans de suivi des patches de sécurité.
Très honnêtement, on ne va pas se plaindre de la proximité d’OxygenOS et de ColorOS, ce dernier étant l’une des surcouches les plus abouties du moment. Son objectif est d’apporter une interface bien plus complète et personnalisable que celle équipant la version officielle d’Android.
La gomme magique du OnePlus 13 nous a permis de retirer toutes les étiquettes de cette photo réalisée dans magasin. À défaut d’être parfait, le résultat s’avère très convaincant. © Marc Mitrani pour Presse-citron
On apprécie avant tout la grande fluidité d’OxygenOS, les possibilités de personnalisation de l’interface et surtout l’apparition de l’IA à tous les étages. Qu’il s’agisse de retouche photo, d’optimisation de la consommation électrique ou des fonctions liées à la bureautique (résumé, transcription de l’audio, mise en forme de texte).
Autre fonction bienvenue, la compatibilité avec l’AirDrop d’Apple qui permet enfin d’échanger des fichiers avec les propriétaires d’iPhone. Ils devront pour cela installer l’app gratuite O+ Connect. On ne va pas affirmer qu’il s’agit là d’une innovation majeure, mais ceux qui ont déjà essayé d’envoyer ou de recevoir des photos avec un iPhone apprécieront…
Aussi séduisant soit-il, le OnePlus 13 n’est pas parfait. Et pour tout dire, trois points nous irritent plus que tout.
Aussi prometteuse soit-elle, l’intelligence artificielle intégrée dans OxygenOS n’est pas disponible en français. Au lancement, les seules langues prises en charge sont l’anglais, l’hindi, l’espagnol, l’italien, l’indonésien, le thaï et le chinois (simplifié et traditionnel)
Ainsi, la retranscription et le résumé par IA ne sont pas utilisables en français. On a bien entendu demandé à OnePlus plus d’information sur la disponibilité des fonctions IA dans notre langue. Nous n’avons obtenu aucune réponse sur ce sujet.
Ce n’est pas la première fois qu’un constructeur privilégie certaines langues à la sortie de ses produits. C’est par exemple le cas d’Apple qui a annoncé clairement que son IA ne serait pas disponible en français avant avril 2025. Mais au moins, la Pomme donne une date, elle… ici, silence radio. Espérons que OnePlus daignera fournir une version française de son IA, ou au moins clarifier la situation.
En attendant, il faudra se contenter de l’IA de Google réinstallée et fonctionnant en français. Elle offre de plus en plus de fonctions et l’assistant Gemini gagne en fluidité au fil des versions.
Comme la quasi-totalité des constructeurs, OnePlus ne fournit plus de chargeur avec son smartphone. Il justifie cela par le même greenwashing écologique que ses concurrents et ajoute que la directive européenne sur le chargeur universel lui interdit de fournir un chargeur avec son smartphone.
C’est absolument faux, la retranscription de la directive de la Commission européenne stipule que le produit doit être disponible sans chargeur, mais n’empêche pas de le fournir avec. Il pourrait par exemple être proposé gratuitement après l’achat, au moment de l’enregistrement de la garantie sur le site web du constructeur. Ainsi, seuls les consommateurs souhaitant en bénéficier le recevraient.
On peut toujours rêver…
Dommage ! le OnePlus 13 est le premier flaghship du constructeur à dépasser la barre fatidique des 1000 euros. Il faudra débourser 1029 € pour le modèle 16/256 Go et 1179 € pour la version 16/512 Go. Rappelons que le OnePlus 12 fut commercialisé l’an dernier à 969 € en 12/256 Go et 999 € en 16/512 Go.
Franchement, on aurait préféré retrouver une configuration un peu moins chargée en RAM et dont le prix serait toujours sur 3 chiffres… Mais ce n’est malheureusement pas dans l’air du temps.
À n’en pas douter, le OnePlus 13 est une réussite sur bien des points. Son écran est excellent, la puissance de calcul bien là et l’autonomie s’avère plus que satisfaisante. La collaboration avec Hasselblad sur la partie photographique s’avère de plus en plus fructueuse. De jour comme de nuit, les images produites sont de bonne tenue et l’on apprécie les efforts faits au niveau du zoom.
Bon point aussi pour l’IA que l’on retrouve un peu partout dans le fonctionnement de ColorOS. On apprécie particulièrement les fonctions de retouche d’images, que nous jugeons performantes.
Tout irait pour le mieux dans le meilleur des modes si OnePlus n’avait pas franchi la barre des 1000 euros. C’est en effet la première fois que le flagship annuel n’est pas proposé en dessous de ce seuil symbolique. Il faudra donc faire avec, malheureusement.
Autres reproches, l’absence de chargeur rapide, désormais optionnel, et surtout l’absence de prise en charge du français pas l’IA. Espérons que le constructeur ajoutera notre langue dans une prochaine mise à jour bien qu’il n’ait ni confirmé ou infirmé cela…
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