Transport aérien : avec 190 crashes et 318 morts, 2024 restera une année noire pour l’aviation commerciale dans le monde

Selon les données publiées ce 1er janvier par ASN, le réseau de la sécurité aérienne, il s’agit du pire bilan enregistré depuis six ans en la matière, notamment dû aux deux accidents gravissimes de ce mois de décembre, en Corée du Sud et en Azerbaïdjan.

L’année 2024 restera comme une année noire pour l’aviation commerciale dans le monde, avec un triste bilan de 190 crashes ayant fait au total 318 morts, selon les données publiées ce mercredi 1er janvier 2025 par l’ASN (Aviation safety network), un organisme indépendant qui regroupe toutes les données liées à la sécurité aérienne.

La première fois que la barre des 300 morts est franchie depuis 2018

Selon ASN, il faut remonter à l’année 2018 pour trouver un bilan plus négatif encore, franchissant la barre des 300 victimes. En 2018, le chiffre avait été très largement dépassé, avec un total de 557 victimes tuées dans des accidents ayant touché des vols commerciaux.

Ce bilan 2024 a été particulièrement alourdi par les deux drames survenus au mois de décembre, celui du crash du Boeing 737 de la Jeju Air survenu le 29 décembre en Corée du Sud, qui a fait 179 victimes, et celui du vol de la compagnie Azerbaïdjan Airlines du 25 décembre au Khazakstan, avec 38 morts.

62 morts en août près de São Paulo au Brésil

L’autre accident majeur de cette année 2024 est survenu le 9 août près de São Paulo au Brésil et a fait 62 morts.

Selon Airlive, un autre site spécialisé sur l’actualité de l’aviation dans le monde, on reste toutefois bien loin des chiffres atteints lors des deux années les plus catastrophiques de l’histoire récente du trafic commercial aérien. En 1985, on avait battu un triste record avec près de 2200 morts dans une série de catastrophes aériennes, dues à la fois à des erreurs humaines mais aussi au vieillissement des appareils et des technologies.

“L’augmentation du nombre de passagers et l’expansion rapide des compagnies aériennes au cours de cette période ont encore contribué aux pressions opérationnelles, en faisant passer en priorité la croissance devant la sécurité ” estime Airlive.

L’autre pire année connue reste 1972, avec 2027 morts.