X (Twitter) va un peu mieux : les banques en profitent pour revendre sa dette

Le réseau social ne semble pourtant pas au meilleur de sa forme.

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© Shutterstock / Omar ElDeraa 𝕏

Lorsqu’il a racheté le réseau social Twitter, rebaptisé X, Elon Musk a pu bénéficier d’un soutien conséquent de la part des grandes banques américaines et internationales. Si la plateforme jouit d’une importance considérable sur le plan politique, il n’en va pas de même pour ses résultats financiers. Si bien que ces établissements semblent aujourd’hui assez soulagés en initiant une cession de la dette empruntée. Faisons le point.

D’après les informations du Wall Street Journal, les banquiers de Morgan Stanley ont pris contact avec des investisseurs en vue d’une vente autour de 3 milliards de dollars de dette que l’entreprise et d’autres, comme Bank of America et Barclays, avaient prêté lors de cette opération de rachat en 2022.

Selon nos confrères, ces acteurs espèrent vendre à 90-95 cents le dollar tout en conservant une participation plus minime. Une transaction d’un milliard de dollars vient par ailleurs d’être effectuée dans le cadre d’une transaction privée auprès de plusieurs investisseurs.

Les investisseurs sont optimistes pour X

Pendant longtemps, cette dette semblait comme un boulet pour les institutions concernées. Mais la montée en puissance d’Elon Musk au sein du nouveau gouvernement joue, semble-t-il, en faveur du réseau social. Les potentiels acheteurs estiment d’ailleurs que les finances de X sont sur une bonne trajectoire.

Le média économique américain cite toutefois un e-mail adressé par Elon Musk en janvier au personnel qui semble bien plus prudent :

Prenant connaissance de cet article, le milliardaire a totalement nié ces informations et indiqué qu’il n’avait pas envoyé ce courriel. Rappelons que les deux dernières années ont été délicates pour la plateforme avec un départ massif des annonceurs qui lui ont reproché sa modération défaillante et une mise en avant des discours d’extrême droite. Par la suite, les finances semblent avoir repris des couleurs et, sentant le vent tourner, certaines entreprises se remettent à prendre de la publicité sur X.

Elon Musk se veut d’ailleurs optimiste dans son e-mail : « Au cours des derniers mois, nous avons été témoins du pouvoir de X dans l’élaboration des conversations et des résultats nationaux. Nous voyons également d’autres plateformes commencer à adopter notre engagement en faveur de la liberté d’expression et de la vérité impartiale ».

Il s’agit sans doute d’une référence à Meta, qui a renoncé à des activités de fact-checking et assume désormais une modération bien plus relâchée et une tolérance accrue vis-à-vis des discours haineux.

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