La fiabilité fait souvent défaut sur les applications météos de nos smartphones, mais pourquoi se trompent-elles autant ?
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© viputae 𝕏
Vous l’avez déjà expérimenté des dizaines de fois. L’application météo de votre smartphone (iOS ou Android) vous annonce une grande et belle journée ensoleillée. Mais en mettant le nez dehors, vous vous rendez compte qu’il pleut des cordes ! Or vous n’êtes pas vêtu en conséquence.
Mais alors comment des applications, construites par des géants de la tech comme Apple ou Google, peuvent-elles se tromper à ce point ? En réalité, la réponse est double et bien plus complexe qu’on ne pourrait le croire au premier abord.
Pour comprendre leurs erreurs, il faut d’abord s’intéresser au fonctionnement de ces applications. Apple comme Google utilisent les données fournies par la NOAA, l’équivalent de Météo France aux États-Unis. Elles peuvent recouper ces bulletins avec ceux de du NWS (National Weather Service).
Bien que ces informations soient les plus complètes possibles, elles sont, comme nous le verrons en fin d’articles, par nature imparfaites. Prédire la météo revient à faire confiance à des modèles mathématiques et à des probabilités. Mais le risque 0 n’existant pas, ces prédictions peuvent s’avérer fausses.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Un problème de psychologie humaine ?
Et ce sont justement ces erreurs que nous remarquons. Car le cerveau humain a horreur des contractions. Vous n’allez pas notifier quand la météo de votre smartphone correspond à la réalité, mais seulement quand ce n’est pas le cas. C’est injuste, mais terriblement humain. Ainsi sur 365 jours par an, les quelques erreurs vont vous apparaître flagrantes, alors qu’elles sont en réalité peu nombreuses.
Prédire la météo, un défi de tous les jours
Car prédire la météo a beau être un exercice très complexe, des organismes comme Météo France ou la NOAA y arrivent très bien, surtout pour des prédictions à court terme (jusqu’à J+3). L’organisme français rappelle notamment que les prévisions sont deux fois plus fiables aujourd’hui qu’en 1980 (où elles étaient déjà loin d’être catastrophiques).
Mais alors, comment expliquer les erreurs que nous remarquons de façon récurrente ? Tout d’abord, avec 365 jours par an, même une fiabilité de 98 % laisse place à 8 fausses annonces, que notre cerveau ne manquera pas de remarquer.
Mais le problème ne s’arrête pas là. En effet, les prévisions de Météo France sont basées, comme nous l’avons dit plus haut, sur des modèles mathématiques. On regarde ce qui est déjà arrivé dans le passé dans une situation similaire et on tente de tirer des conclusions.
Or, les vérités d’hier ne sont pas celles de demain, surtout dans notre monde frappé de plein fouet par le réchauffement climatique. Le climat évolue, c’est incontestable, et la météo devient de plus en plus aléatoire. Météo France reconnaît que le réchauffement climatique est un défi quotidien pour garder des prévisions fiables.
Pour s’adapter à ce nouveau modèle, les calculs de l’organisme ont été revus en novembre dernier, prenant en compte le réchauffement climatique et l’effet papillon météorologique qui l’accompagne.
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