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Sylvie et Sarah Parenti : la passion de la balle orange du basket transmis de mère en fille

Mère et fille aux couleurs du SOM basket. MIDI LIBRE – P.CHALIEZ

Sylvie a transmis ses passions à Sarah. Toutes deux joueuses et entraîneuses bénévoles au SOM, elles viennent de s’associer professionnellement.

“Je suis au club depuis mon adolescence, je ne l’ai jamais quitté“, raconte Sylvie Ricard Parenti. D’abord joueuse pendant de nombreuses années, elle donne naissance à ses 2 enfants : Thomas en 1988 et Sarah en 1992. Du plus loin qu’elle se souvienne, la basketteuse a toujours encadré des jeunes. “Je me suis formée, j’ai obtenu le diplôme d’entraîneur région. J’ai entraîné des tout-petits jusqu’aux seniors”.

À ce jour, Sylvie Ricard Parenti encadre le mini-baskets (6-11 ans). Elle met en avant les résultats intéressants des équipes de jeunes depuis des années. “On a été la première équipe d’Aveyron à avoir un titre régional, c’était avec les minimes filles en 2005-2006. Plusieurs années d’affilée, nos équipes jeunes étaient au plus haut niveau. Le travail de formation du joueur mis en place par le club paye”.

La difficile continuité entre équipes jeunes et seniors

La continuité vers les équipes seniors est plus compliquée à assurer du fait du départ vers les études supérieures, comme dans beaucoup d’associations sportives. “Pour autant, on est fiers de voir des jeunes du SOM basket jouer à bon niveau dans d’autres clubs”, précise Sylvie Ricard Parenti. Celle-ci a également assuré les sélections départementales durant plusieurs années. Elle a rencontré son époux au basket, qu’il pratiquait lui aussi. “Ma passion c’est de transmettre aux jeunes et ça a été le cas avec ma fille”.

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Sarah Parenti a commencé le basket à 7 ans mais suivait déjà sa maman bien avant. “J’ai grandi dans un gymnase”. Elle raconte l’engouement vécu avec sa génération “très compétitrice” avec qui elle a joué au plus haut niveau régional. Sarah a également participé aux sélections départementales et régionales. Passionnée, elle s’est présentée au Pôle espoir à Toulouse sans que ce projet n’aboutisse ce qu’elle ne regrette finalement pas. “Je n’étais pas prête à partir”.

“Une évidence de m’investir dans le coaching”

Elle suit néanmoins des études de médecine à Limoges avant de devenir sage-femme. De retour en Aveyron en 2018, elle revient au club et relance l’équipe seniors féminine qui n’a cessé de monter jusqu’au niveau pré-national, il y a 2 ans. “Pour moi, c’était une évidence de m’investir dans le coaching mais aussi dans le bureau de l’association“, explique-t-elle.

Des labels en gages de qualité

À l’image de ses objectifs de formation des jeunes, le SOM basket est titulaire des labels micro-basket et école française de mini-basket. Le label citoyen, obtenu avec 3 étoiles, marque quant à lui un investissement sur les champs de l’écologie et de l’inclusion. Sylvie et Sarah Parenti sont ravies de l’implication naturelle de jeunes licenciés dans les manifestations festives et sportives proposées par le club. Des sorties sont organisées plusieurs fois dans la saison, alliant événement sportif et sortie culturelle. La journée de Noël est également un moment important pour les enfants du club qui ont chacun un parrain ou une marraine des équipes seniors, un lien fort des plus petits avec les plus grands. Une fois par mois, lors des matchs de l’équipe senior masculine, l’ensemble des licenciés du SOM basket sont invités à un repas convivial.

Son conjoint, salarié d’un club toulousain, est recruté par le SOM basket à une période où la structuration bénévole s’épuise un peu. Après avoir donné naissance à sa fille en 2020, Sarah Parenti devient co-présidente cette saison avec Jean-François Vincent. Elle mentionne le président d’honneur, Pierre Balitrand, “qui a été président pendant 40 ans, qui nous guide encore. Il est indispensable”.

Devenue agricultrice, associée à Sylvie, Sarah a passé le diplôme fédéral d’animateur micro-basket. Mère et fille se réjouissent de l’évolution du nombre de licenciés : 222 en 2023 contre 130 en 2018. “C’est une grande satisfaction mais il faut du monde pour gérer tout cela et maintenir un encadrement de qualité surtout”, rappelle Sylvie Ricard Parenti pour qui l’accompagnement des jeunes reste un objectif central.

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Teilor Stone

By Teilor Stone

Teilor Stone has been a reporter on the news desk since 2013. Before that she wrote about young adolescence and family dynamics for Styles and was the legal affairs correspondent for the Metro desk. Before joining Thesaxon , Teilor Stone worked as a staff writer at the Village Voice and a freelancer for Newsday, The Wall Street Journal, GQ and Mirabella. To get in touch, contact me through my teilor@nizhtimes.com 1-800-268-7116