Les gens du voyage au Boulou dans les Pyrénées-Orientales. L'INDEPENDANT – MICHEL CLEMENTZ
Dans la ville du Boulou, commune située dans les Pyrénées-Orientales, près de la frontière espagnole, des gens du voyage se sont installés près d’une entreprise. Le responsable de la société témoigne de l’enfer qu’il vit au quotidien.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Depuis près d’un mois, Jordan Hennequin, directeur des sociétés Poséidon Spa et Zee Spa au Boulou (Pyrénées-Orientales), vit un véritable calvaire. Le 15 novembre dernier, En contrebas du rond-point où sont situées ses entreprises, plusieurs dizaines de caravanes de gens du voyage se sont installées illégalement sur un terrain communal, révèlent nos confrères de L’indépendant.
Le chef d’entreprises spécialisé dans la réparation de jacuzzi doit faire face à des incivilités devenues invivables.
“C’est dégueulasse et ce n’est pas vendeur”
Dès le premier jour, Jordan Hennequin affirme avoir retrouvé plusieurs déjections sur son terrain. “Ils viennent chier et pisser chez moi. C’est devenu une déchetterie. Il y a du papier toilette partout autour. C’est dégueulasse et ce n’est pas vendeur”, a-t-il expliqué auprès du quotidien local.
Malgré l’installation de caméras, les faits se répètent et ne se stoppent pas. “J’ai vécu les grèves, les Gilets jaunes, les agriculteurs et je n’ai jamais eu de problème comme aujourd’hui”, se désole-t-il. Mais ce qui l’inquiète le plus, c’est l’impact sur ses sociétés. “On n’a plus personne qui vient. Je commence vraiment à prendre peur. On touche une clientèle assez haut de gamme, ils n’ont pas envie de venir dans un magasin avec un camp de gens du voyage juste à côté et je les comprends”, affirme le gérant, qui précise avoir une baisse de 65 % de son chiffre d’affaires par rapport à l’année dernière à la même période.
Mais le week-end dernier, la population installée sur le terrain communal a doublé. Près de 150 individus se trouveraient sur les lieux, indique L’Indépendant.
Jordan Hennequin a signalé les faits auprès de la police municipale, la gendarmerie ainsi que la mairie, et ce, plusieurs fois. “C’est entre les mains de la préfecture. Ce sont eux qui doivent actionner la procédure d’expulsion. La mairie nous a indiqué avoir déposé une plainte dès le départ. Nous en avons fait autant.”
Une demande d’évacuation a bien été saisie par la préfecture, et “le concours de la force publique” pour exécuter la décision de justice a été accordé.