Ce jeudi 12 décembre 2024, lors de la commission d’enquête portant sur les violences sexuelles commises dans les secteurs artistique et médiatique, Sandrine Rousseau a fondu en larmes.
Vive émotion à l’Assemblée nationale ce jeudi. Plusieurs auditions ont été menées dans la journée dans le cadre de la commission d’enquête relative aux violences sexuelles commises dans le secteur du cinéma. Celle-ci est présidée par la députée écologiste Sandrine Rousseau, qui en est venue aux larmes en pleine séance, rapporte le Huffington Post.
Pas la seule en politique
Si depuis de nombreux mois, la parole des femmes victimes de violences sexuelles dans le monde du cinéma se libère, d’autres secteurs sont également touchés, comme celui de la politique. Plus récemment, Sandrine Josso a été victime de soumission chimique par un sénateur, mais Sandrine Rousseau a été elle aussi victime de violences.
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“J’ai été l’objet, enfin le sujet, je pense de l’une des premières enquêtes en France en matière de violences sexistes et sexuelles dans le monde politique pour le coup”, rappelle la députée écologiste, en faisant référence aux accusations d’agressions sexuelles envers l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale et député Denis Baupin.
🔴 Violences commises dans les secteurs artistiques et médiatiques
🎙️ Suivez l’audition de Lénaïg Bredoux (@LenaBred), Marine Turchi (@marineturchi) et Donatien Huet (@dodonatien), journalistes à Mediapart, par la commission d’enquête.#DirectAN https://t.co/HIKlm1jOQl
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) December 12, 2024
Si l’enquête a depuis été classée sans suite pour prescription, Sandrine Rousseau semble encore très émue, et craque même lors de la commission d’enquête. “Quand des personnes parlent… Et malgré les années, ça ne passe pas… Il y a une… Une grande mise en fragilité des personnes et le sérieux de ces enquêtes est la seule protection. Vous [les journalistes, ndlr] avez beaucoup de responsabilité dans le sérieux de l’enquête, parce qu’il n’y a que ça qui protégera la victime qui parle”, a-t-elle lancé dans la salle d’audience.
Cette commission dont Sandrine Rousseau est présidente fait suite aux prises de parole de Judith Godrèche après ses plaintes pour viols contre les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon.