Les élus Véronique Calueba et Gabriel Blasco prennent la défense du Département de l’Hérault. Midi Libre – NICOLAS ZARROUK
La Ville de Sète demande des comptes sur sa participation par habitant en ce qui concerne l’aide annuelle attribuée au Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de l’Hérault. Les élus Véronique Calueba et Gabriel Blasco prennent la défense du Département.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Lors du dernier conseil municipal, la mairie de Sète s’était émue de constater qu’elle était la commune du Département au plus fort taux de contribution par habitant pour l’aide annuelle au Sdis de l’Hérault (86 €). “Ce n’est pas la somme qui est contestée, avait martelé la mairie, c’est le mode de calcul. On se demande si cette répartition est équitable par rapport aux autres communes de l’Hérault.” La quote-part d’aides sétoises au Sdis atteint cette année 4,9 M€, quand le fonctionnement de la caserne de Sète avoisine les 7,1 M€.
“Le maire aurait mis 20 ans pour s’apercevoir qu’il paye ce prix-là ?”
Ces propos n’ont guère plu au duo d’élus départementaux, Véronique Calueba et Gabriel Blasco. “On s’étonne de ce timing. Les tarifs au Sdis n’ont pas varié depuis 2001. Le maire aurait mis 20 ans pour s’apercevoir qu’il paye ce prix-là ?”
Pour les deux élus de gauche, la Ville pointe cette problématique “au moment où le Département est en difficulté financière”. Ceci étant, “la somme est importante”, reconnaissent-ils. “Mais elle l’est également pour le Département. Les cotisations ont permis des investissements importants. La caserne de Sète est moderne et d’une extrême qualité. En 2024, c’est 1,1 M€ investis sur la caserne de Sète, avec une échelle de lutte contre les incendies, une ambulance, un véhicule médical, un camion de lutte contre les feux de forêt… Au moment de l’incendie de la Gardiole, on était bien content de ces moyens ! C’est aussi 830 000 € en 2022 et 520 000 € en 2023. Le Département n’abandonne pas les investissements sur les casernes.”
Quant au mode de calcul, les deux élus précisent qu’il a été décidé objectivement en 2001. “On ne peut pas accuser le Département de malhonnêteté. Il s’agit d’une péréquation avec un nombre important de critères : la population, le taux d’imposition, le port…”
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