MHSC – Nice : “Surtout ne pas baisser la tête et se dire qu’on est condamnés”, assure Jean-Louis Gasset après le nul contre les Niçois (2-2)

Jean-Louis Gasset assure que son équipe va encore se battre. Midi Libre – JEAN MICHEL MART

L'entraîneur du MHSC est content du caractère montré par son équipe pour revenir à 2-2 mais regrettait les deux buts encaissés. 

Jean-Louis Gasset, est-ce que vous êtes satisfait de ce point ?

C’est mitigé parce qu’on avait idéalisé de prendre trois points pour notre dernier match à la Mosson en 2024. Après le scénario du match fait qu’on court après le score encore comme contre Lille et que c’était un match ouvert où il y avait eu beaucoup d’occasions et beaucoup de balles de contre de part et d’autre et qu’il fallait être efficace.

C’est un moindre mal parce qu’on est encore revenu contre une bonne équipe, contre une équipe européenne, ça fait trois matches qu’on joue à domicile, Brest, Lille et Nice et quand on voyait le calendrier on se demandait quand on était très mal comment on allait prendre des points et en fin de compte on en a pris, on a fait une victoire et deux nuls.

Est-ce que vous n’avez pas manqué un petit peu d’agressivité défensive ?

Quand tu vois les deux buts où on se fait traverser, les types frappent de 20 m tranquillement, bien sûr que c’était un manque d’agressivité, c’est logique.

Est-ce que votre décision de passer à cinq c’était pour être plus offensif ?

Non, ce n’était pas à cinq, c’était à trois. Quand on met Tamari et Saint-Luce dans les couloirs, c’est quand même deux joueurs offensifs, il fallait jouer le tout pour le tout. On l’a eu fait dans des matchs, on ne se connaît pas encore très très bien, il y a sept semaines qu’on est arrivé avec la trêve internationale, donc il faut que les joueurs aussi s’adaptent à nous et qu’ils sachent que quand on est malmené on peut tenter un coup de poker ou jouer le tout pour le tout.

Un mot sur Saint-Luce, qui n’a pas encore joué de la saison, qui a eu pas mal de galères.

C’est exactement ça, il a eu des galères, il a eu une opération du genou, il est souvent inquiet parce que son opération est peu commune, mais il travaille très fort. Il est là, il a un bon pied gauche, c’est un bon joueur et dans un match comme ça, il nous fallait de la dynamite sur le côté gauche, il a rempli son contrat.

Son corps doit s’habituer à cette nouvelle opération pour enchaîner les entraînements et les matchs. Il y aura sûrement un petit laps de temps où son corps va réagir et lui, dès qu’il sent une douleur un peu illogique, il est un petit peu en panique, mais c’est un bon petit.

Est-ce que vous retenez le caractère de votre équipe qui, malgré tout, ne lâche jamais quelle que soit la situation ?

C’est ce que je voulais dès le départ, qu’on ait du caractère. Je voulais que La Mosson redevienne La Mosson. Le public a vu aussi qu’on a lâché les chevaux à la fin, on a pris des risques. Ils les ont pris avec nous, ils nous ont encouragés. Et quand on a une équipe en confiance, parce qu’entre la première mi-temps et la deuxième mi-temps, la différence c’est la confiance.

On a eu des balles de contre en première mi-temps où on doit mieux faire, mieux faire.

On n’a pas vu une équipe défensivement qui jouait son maintien…

Quand tu as une équipe qui prend beaucoup de buts, il faut se rendre compte que ça fait 21 ou 22 matchs que Montpellier n’a pas fait un clean sheet. Donc, c’est compliqué dans la tête de certains joueurs, et ça, je le comprends. Et donc, il faut continuer, il faut continuer à travailler. On va passer Noël à trois, quatre points de la place qu’on veut, mais quand on regarde le calendrier retour, il n’y a que des équipes comme nous qu’on reçoit. Donc, il ne faut surtout pas, surtout pas baisser la tête et se dire qu’on est condamné. Surtout pas. Il faudra battre les équipes qui jouent dans notre championnat, et on est en train de prouver que contre des équipes plus huppées, et même Lens chez eux, qu’on est capable de faire quelque chose. Donc, c’est positif.

Qu’est-ce que tu retiens globalement depuis ton arrivée ?

On a pris cinq points en sept matchs. Ça ne suffit pas mais je me dis que si on joue comme ça et qu’on gomme les petites erreurs, et que mentalement on soit mieux, je pense que ça va le faire.

Franck Haise (coach de Nice)

"La déception est de ne pas avoir tenu, surtout à ce moment du match, où finalement ça a relancé Montpellier pour le dernier quart d’heure. J’avais le sentiment que leur moment, il était plutôt derrière. D’autant plus que ça vient d’un coup franc haut pour une transition de 80 mètres qu’on peut mieux gérer. Donc voilà, le sentiment de frustration de ne pas avoir tenu le 2-1 à ce moment-là, parce que je pense qu’on tenait le bon bout. Mais voilà, Montpellier a eu aussi des occasions, notamment encore sur la fin de match. Donc il faut accepter de prendre ce point, même si j’aurais évidemment voulu éviter ce moment-là. Je pensais qu’on allait tenir cette victoire."

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