Le français est incarcéré depuis plus d’un an. Illustration EPA – AHMAD YUSNI
Tom Félix a été emprisonné en Malaisie en août 2023. Un pays où la possession de drogue est punie de la peine de mort. Seulement, la drogue retrouvée par la police dans l’appartement du français appartenait à son colocataire, affirmant en être le seul détenteur. Depuis, les deux hommes restent emprisonnés.
Tom Félix, 33 ans, est détenu dans la prison de Perlis en Malaisie depuis maintenant plus d’un an. Le jeune homme avait été arrêté le 9 août 2023, lorsque la police locale avait retrouvé du cannabis dans plusieurs espaces communs de son appartement à Langkawi, au nord du pays. Sauf que Tom Félix vivait avec Daniel, son colocataire et la petite amie de ce dernier, et que la drogue retrouvée était celle de son colocataire.
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“C’est le début d’une descente aux enfers”
Tom Félix clame son innocence et son colocataire avait déclaré dès le début de son audition être le seul détenteur de la drogue retrouvée. “Je n’étais pas inquiet puisque ça n’avait rien à voir avec moi. Ça ferait une anecdote à raconter, la fois où j’ai passé 48 h en prison en Malaise. À la place d’une simple anecdote, c’est le début d’une descente aux enfers”, raconte Tom Félix dans une interview à 66Minutes, diffusée ce dimanche 15 décembre, en visio et repris par Le Parisien.
Les parents du jeune homme expliquent avoir récupéré son téléphone où aucune discussion, transactions bancaires, messages ou contacts n’étaient suspects.“Il n’y a aucune preuve pour accuser”, affirmaient-ils en août à France Bleu.
Des conditions de détention infernales
D’après le reportage diffusé sur M6, Tom Félix dort sur un tapis de yoga avec des toilettes turques sans intimité et un simple tuyau pour se laver. Les cellules seraient partagées par 20 à 40 détenus, sans aération.
La famille du jeune homme a expliqué que “le président de la République est mobilisé” et espère l’envoi d’une lettre de représentation. Cette lettre pourrait permettre un abandon des charges retenues contre lui. Une décision importante, d’autant plus qu’en Malaisie, le narcotrafic est puni par la peine de mort, mais plus de façon automatique. “Il ne faut pas oublier que notre fils risque la peine de mort”, rappelle sa mère.
En France, là où il a fait ses études à La Rochelle, une fresque a été réalisée en son honneur et sur Facebook, ses amis ont créé une page de soutien afin de relayer l’affaire. Son procès doit se tenir en juin 2025.