Elon Musk a affiché publiquement son soutien à Donald Trump et a récupéré un ministère, de quoi donner des idées aux GAFAM ?
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© Unsplash / René DeAnda 𝕏
Lors de la campagne présidentielle américaine, l’excentrique milliardaire américain Elon Musk ne semble pas avoir hésité une seconde. Lui qui avait soutenu Barack Obama en 2008 et 2012, puis Hillary Clinton et même Joe Biden en 2020 ont changé de camp. Il a pris fait et cause pour le candidat républicain Donald Trump.
Ce soutien, massif, aussi bien sur les réseaux sociaux que sur les comptes de campagne de Trump, a permis à Musk de récupérer un ministère, le DOGE. Ce titre, créé pour lui, doit faire le tri dans l’administration publique américaine, pour en réduire les dépenses autant que possible. À ce titre, Elon Musk semble avoir tous les droits.
Mais le soutien de Musk ne lui a pas valu qu’un siège, c’est tout un pouvoir d’influence qui se cache derrière cette précieuse aide. Ainsi quand Donald Trump a dû nommer le futur administrateur de la NASA, c’est Jared Isaacman, un des plus proches amis de Musk qui a obtenu le poste, en dépit d’un CV, plus que léger.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Les GAFAM placent leurs pions
Voyant le potentiel d’une aide présidentielle, les autres GAFAM sortent de l’ombre. Mark Zuckerberg a récemment fait parler de lui en offrant une paire de lunettes connectées RayBan Meta au président fraîchement élu. L’occasion de faire la publicité de son produit évidemment, mais aussi d’attirer la sympathie du locataire de la Maison-Blanche.
Pour enfoncer le clou, un don d’un million de dollars a été fait au fond d’investiture du président. Amazon a réalisé le même selon les dires du Wall Street Journal. Une petite somme pour ces entreprises qui pèsent plusieurs dizaines de milliards de dollars, mais le symbole est là.
Car Meta comme Amazon savent que le second mandat de Donald Trump à la Maison-Blanche est décisif. Ces entreprises sont jugées trop grandes, trop importantes. Et face à une telle situation, les lois américaines dites « anti-trust » sont claires, il faut détruire l’empire commercial en question, pour laisser une chance à la concurrence.
Afin d’éviter ces coups de hachoirs dans leurs empires, les GAFAM placent leurs espoirs en Donald Trump. Même le géant Google n’a pas résisté à l’appel de la Maison-Blanche et Sundar Pichai, le PDG de l’entreprise est attendu le 19 décembre à Mar-a-Lago, dans la résidence floridienne de Trump.
Apple : seul géant à ne pas plier le genou
La seule entreprise des GAFAM à ne pas encore avoir courbé l’échine devant Trump, c’est Apple. La marque à la pomme, aux valeurs profondément démocrates, se refuse à un arrangement avec le président Trump. Pourtant, en coulisse, Apple serait prêt à se mettre à table.
La Pomme ne veut pas, elle non plus, devoir scinder son empire en plusieurs morceaux. Elle subit déjà les foudres de la Commission européenne et ne veut pas se faire attaquer sur son propre sol.
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