Aux États-Unis, les clients de l’opérateur T-Mobile peuvent s’inscrire au programme beta du service Direct-to-cell de Starlink. Celui-ci permet d’avoir de la 4G dans les zones blanches, grâce à des satellites qui agissent comme des tours de téléphonie mobile dans l’espace.
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© Rizky Ade Jonathan / Shutterstock.com 𝕏
Alors qu’il permet déjà de connecter les maisons, les avions et les bateaux via satellite, Starlink a également développé un service mobile baptisé Direct-to-cell qui permet de communiquer directement sur un smartphone, dans zones blanches. Les satellites Direct-to-cell de Starlink fonctionnent comme des tours de téléphonie mobile dans l’espace, afin de compléter les réseaux des opérateurs ou pour fournir un réseau de secours en cas de catastrophe naturelle.
Et cette semaine marque le début d’une nouvelle ère puisque l’opérateur américain T-Mobile, partenaire de Starlink aux États-Unis, vient d’ouvrir les inscriptions pour ses clients qui souhaitent tester ce nouveau service Starlink en beta (une beta qui débutera début 2025). Dans un premier temps, le service mobile de Starlink ne prendra en charge que les textos, mais les appels et les données mobiles arriveront plus tard. Sinon, dans le cadre du test en beta, T-Mobile indique également qu’il priorisera certains profils, comme les premiers secours.
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En tout cas, il est important de noter que contrairement aux autres services de communication par satellite, Direct-to-cell ne requiert pas d’équipement spécial. Normalement, ce service est compatible avec les appareils 4G. De plus, T-Mobile indique que les utilisateurs n’auront pas besoin de pointer leurs smartphones vers le ciel pour envoyer ou recevoir des messages. “Les messages entrants et sortants sont envoyés et reçus comme n’importe quel autre message”, indique l’opérateur.
Pour proposer ce service, Starlink a dû développer et déployer un tout nouveau type de satellite. Celui-ci a également dû attendre le feu vert des autorités américaines, qui a été obtenu au mois de novembre. Sinon, il est aussi à rappeler que Starlink a déjà temporairement déployé ce service mobile pour permettre aux sinistrés des ouragans Helene et Milton de communiquer.
Starlink a déjà des partenaires dans d’autres pays
Avec ce service, Starlink ne remplace pas les opérateurs, mais complète leurs réseaux en fournissant un accès à la 4G dans les zones blanches. Et si celui-ci travaille avec T-Mobile aux États-Unis, il a déjà d’autres partenariats dans d’autres pays : Optus pour l’Australie, Rogers pour le Canada, One NZ pour la Nouvelle-Zélande, KDDI pour le Japon, SALT pour la Suisse, ainsi qu’Entel pour le Chili et le Pérou.
- Starlink a développé un nouveau service qui permet de communiquer directement avec un smartphone, dans les zones blanches
- Aux États-Unis, son partenaire T-Mobile permet désormais à ses clients de s’inscrire à un programme beta qui permettra d’utiliser ce nouveau service
- Les satellites Direct-to-cell agissent comme des tours de téléphonie mobile dans l’espace
- Et Starlink a déjà noué d’autres partenariats, avec d’autres opérateurs, dans le monde
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