Une des grandes limites de la stratégie actuelle.
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© Pixabay 𝕏
Face à la montée en puissance des IPTV et des sites de livestreaming qui retransmettent en direct des rencontres sportives de manière illégale, la répression est de plus en plus forte. Depuis maintenant plusieurs années, des stratégies de blocage pur et simple des serveurs incriminés sont d’ailleurs en mises en place. Au risque de bloquer des services parfaitement légitimes ? C’est le risque pointé par un expert du secteur.
Des blocages de plus en plus importants
En 2017, les injonctions dynamiques ont vu le jour au Royaume-Uni face aux diffusions pirates de la Premier League. Concrètement, les fournisseurs d’accès à Internet sont donc contraints de bloquer certains serveurs qui permettent la diffusion des matchs de manière illégale.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000D’autres pays ont depuis suivi ce chemin, et notamment l’Italie, qui a voté une loi sur le sujet en 2023. Nos voisins ont mis en place le Piracy Shield ou Bouclier anti-piratage qui déploie une infrastructure spécialement dédiée à ces blocages.
Attention à ne pas aller trop loin
Dans une interview relayée par le site TorrentFreak, Chris White, cadre chez Friend MTS, une entreprise qui propose des solutions antipiratage, est revenu sur ces enjeux. Il rappelle à cet égard :
Il fait ici référence au blocage du service Cloudfare et des sites web de ses clients en raison du fait qu’une adresse IP Cloudfare a été placée par erreur dans le Piracy Shield.
Ce dernier prône donc une approche plus réfléchie du problème et une utilisation plus prudente de ces solutions automatisées :
Il ajoute que cela passera par « une surveillance de premier ordre et à des technologies de précision pour garantir qu’aucune cible ne causera de dommages collatéraux sur des services légitimes. »
Le message est passé et il est d’autant plus remarquable qu’une personne au cœur de la lutte antipiratage en soit autant consciente. Quoi qu’il en soit, ces méthodes se sont pour l’heure révélées inefficaces pour contrer l’appétence des internautes pour les IPTV qui n’ont jamais été aussi populaires.
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