Des premiers gestes de puéricultrice appris à une lycéenne lors de la journée portes ouvertes. Midi Libre – E.A.
Pierre-Yves Paquet, directeur des soins et coordinateur général de l’IFMS du CHU de Nîmes. Midi Libre – E.A.
Chaque année, l’institut accueille près de 450 nouveaux étudiants au sein de ses trois antennes.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000“Je vais te montrer les soins maintenant”. Dans le cadre de la journée portes ouvertes de l’Institut de Formation aux Métiers de la Santé (IFMS) du CHU de Nîmes, ce samedi 25 janvier, les lycéens et leur famille sont invités à découvrir les métiers d’infirmier (ère) s, d’aides-soignant(e) s, d’auxiliaires de puéricultures… Le tout, via des ateliers de simulation. “Ça n’a pas désempli depuis ce matin”, confie l’un des formateurs de l’IFMS. Lui, installé dans la salle d’à côté, montre une opération de la hanche. “Cela permet de montrer du concret”, explique à son tour Pierre-Yves Paquet, directeur des soins et coordinateur général de l’IFMS, qui se réjouit du succès de cette journée. “À 15 heures, on est à 524 visiteurs quand, l’année dernière, on était à 400 en fin de journée”, précise-t-il.
Le public est invité à découvrir les dessous d’une opération de la hanche. Midi Libre – E.A.
Au sein de son institut, ce sont près de 210 nouveaux infirmier (ère) s, 125 aides-soignant(e) s, 45 auxiliaires de puériculture, 35 infirmier (ère) s puériculteur (trice) s, 20 infirmier (ère) s de bloc opératoire (IBODE) et 20 infirmier (ère) s anesthésistes qui sont formés, chaque année, sur les trois antennes (Nîmes, Uzès et Le Vigan).
Quelques formations en tension
Mais malgré une certaine affluence en cette journée de portes ouvertes, au niveau du recrutement, la réalité diffère quelque peu. “Parmi les métiers où on a du mal à remplir, il y a notamment les aides-soignant(e) s. Ces dernières années, s’il y a moins une tension sur le terrain, en revanche les recrutements le sont”, explique Pierre-Yves Paquet, soulignant notamment la pénibilité du métier ou encore le désamour du public comme possibles raisons de cette baisse de demandes. Les formations d’infirmier (ère) puériculteur (rice) sont elles aussi en difficultés, mais pour d’autres motifs nuance le directeur. “Pour un quota de 35 étudiants, on va avoir une centaine de demandes. Mais le problème, c’est que le niveau faiblit. Et on se sépare de beaucoup de candidats à l’issue de l’admissibilité”, explique-t-il.
À travers ces journées portes ouvertes, et notamment grâce aux ateliers et conférences organisés, le directeur espère faire naître des vocations, tout en dressant un portrait du métier le plus réaliste possible, pour éviter les interruptions, voire les abandons, de formations, “qui sont de l’ordre de 10 à 15 %”. “On explique que ce n’est pas un métier singulier, il faut entrer dans l’intimité du patient”, insiste-t-il. Les prochaines journées portes ouvertes ont lieu à Uzès, le 1er février, et au Vigan, le 8 février.