Les agents de l’Office français de la biodiversité ont manifesté vendredi 31 janvier devant la préfecture à Montpellier. – LAURENT VERMOREL
"Humiliation", "faute" : les termes employés par François Bayrou, visant les contrôles des inspecteurs de l’environnement dans les exploitations agricoles, provoquent la colère des agents de l’OFB. Ils manifestaient vendredi 31 janvier devant la préfecture à Montpellier.
“Alors qu’on devrait recevoir le soutien du gouvernement, au contraire, lors du discours de politique générale du Premier ministre, nous avons vu une condamnation de notre travail”, protestait, vendredi 31 janvier à Montpellier, le porte-parole de l’intersyndicale des agents de l’Office français de la biodiversité (OFB).
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000“Agressions et détériorations”
Entouré de nombreux fonctionnaires de cet établissement public, Arnaud Augé-Sabatier est revenu sur les propos de François Bayrou, visant les contrôles des inspecteurs de l’environnement dans les exploitations agricoles. “Il les a fustigés en les qualifiant d’humiliants et de fautes professionnelles, alors que ces contrôles sont des missions confiées par nos ministères de tutelle, ceux de l’Écologie et de l’Agriculture. Ils sont supervisés par les préfectures de chaque département, et visent à l’amélioration des pratiques, dans le sens de la protection de l’environnement et de la biodiversité.”
Arnaud Augé-Sabatier a rappelé les atteintes perpétrées dernièrement à l’encontre de l’OFB. “Depuis plus d’un an, elles visent nos établissements et nos agents. On en a dénombré 74 en 2024, 24 depuis début janvier. Ces agressions et détériorations doivent être condamnées. Cependant, elles ne le sont pas clairement et publiquement par le gouvernement.”
“Je pense qu’on fait bien notre travail”
Pour le représentant de l’intersyndicale de l’OFB, “les contrôles se passent très souvent très bien”. Il rappelle que la mission des agents porte aussi bien sur les exploitations agricoles que sur “la chasse, la pêche, l’eau, les barrages hydro-électriques, mais aussi l’urbanisme, pour qu’il y ait le moins d’atteintes possibles quand un territoire naturel va être construit. Nous travaillons avec des partenaires associatifs et des particuliers. Ce travail est salué par la Cour des comptes et différents rapports sénatoriaux. Je pense qu’on fait bien notre travail”.
Vendredi, à la mi-journée, une délégation des agents de l’OFB devait être reçue en préfecture.
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