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Vols de sous-vêtements, harcèlement, humiliations… Il usurpe l’identité d’une femme pendant sept ans pour draguer des inconnus en ligne

Il a usurpé l’identité d’une femme pendant sept ans pour draguer des inconnus en ligne (photo d’illustration). tongpatong – ENVATO ELEMENTS

Un Américain a plaidé coupable pour une campagne de cyberharcèlement qui a duré sept ans et consistait notamment à utiliser des robots de conversation à intelligence artificielle (IA) pour se faire passer pour un professeur d’université et inviter des hommes en ligne à se rendre à son domicile pour avoir des relations sexuelles.

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James Florence, 36 ans, utilisait les informations personnelles et professionnelles de la victime, dont l’identité a été gardée confidentielle, pour créer des faux profils sur les réseaux sociaux et engager un dialogue sexuel avec des utilisateurs, rapporte The Guardian, repéré par BFM.

Cette affaire, portée devant un tribunal fédéral du Massachusetts, serait la première dans laquelle un harceleur est inculpé pour avoir utilisé un chatbot – outil informatique permettant de créer des conversations avec des internautes – afin d’usurper l’identité de sa victime pour faciliter ses crimes.

Il plaide coupable

James Florence a accepté de plaider coupable pour sept chefs d’accusation de cyberharcèlement et un chef d’accusation de possession de matériel pédopornographique.

La victime, une ancienne amie de l’harceleur, n’était au courant de rien. Selon les documents judiciaires auxquels The Guardian a eu accès, le coupable divulguait des informations très personnelles sur la victime comme ses loisirs, sa tenue vestimentaire habituelle, le nom de son mari, la date du décès de sa mère. Il est allé jusqu’à voler des sous-vêtements au domicile de la victime pour les diffuser sur internet.

D’autres victimes

Le harcèlement a eu lieu entre 2017 et 2024 et s’est intensifié au point que la victime et son mari ont dit aux forces de l’ordre qu’ils ne se sentaient pas en sécurité, selon les documents du tribunal cités par le média britannique. Ils craignaient qu’un auteur ou une personne ayant vu les messages ne se présente à leur domicile.

James Florence aurait également ciblé six autres femmes et une jeune fille de 17 ans, en modifiant numériquement leurs photos pour les représenter nues ou semi-nues, souligne The Guardian.

Teilor Stone

By Teilor Stone

Teilor Stone has been a reporter on the news desk since 2013. Before that she wrote about young adolescence and family dynamics for Styles and was the legal affairs correspondent for the Metro desk. Before joining Thesaxon , Teilor Stone worked as a staff writer at the Village Voice and a freelancer for Newsday, The Wall Street Journal, GQ and Mirabella. To get in touch, contact me through my teilor@nizhtimes.com 1-800-268-7116