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Discuter avec Poutine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que Kiev était prêt à entamer des négociations pour mettre fin à la guerre qui l’oppose à la Russie depuis près de trois ans, soulignant toutefois que les États-Unis et l’Europe devaient également prendre part à ces discussions. Volodymyr Zelensky, qui demande de longue date le retrait des troupes russes des territoires ukrainiens occupés comme condition préalable à des discussions, a évoqué ces dernières semaines la nécessité d’engager des pourparlers en vue de parvenir à une paix “juste”.
La Russie, dont les forces progressent depuis des mois dans l’est de l’Ukraine, a déclaré cette semaine qu’il était trop tôt pour envisager des négociations à quatre. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a une nouvelle fois décrit Volodymyr Zelensky comme un dirigeant “illégitime” puisqu’il est resté au pouvoir au-delà de la durée de son mandat. “Si les gens pensent que nous devons passer par la voie diplomatique, et je pense que nous sommes prêts à le faire, il doit y avoir les États-Unis, l’Europe, l’Ukraine et la Russie”, a déclaré Volodymyr Zelensky au journaliste britannique Piers Morgan dans une interview diffusée sur la chaîne YouTube de ce dernier. Il a ajouté que si le fait de s’asseoir à la table des négociations en face du président russe, Vladimir Poutine, “était le seul moyen d’apporter la paix aux citoyens de l’Ukraine […], nous opterons sans aucun doute pour cette solution, pour une réunion avec ces quatre participants” Vladimir Poutine a rejeté à plusieurs reprises la participation de son homologue ukrainien à des négociations, affirmant que ce dernier ne s’était pas soumis aux élections à la fin de son mandat, en mai 2024.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000L’Ukraine a déclaré qu’aucune élection n’était légalement possible tant que la loi martiale restait en vigueur. Durant l’interview, Volodymyr Zelensky a rejeté l’argument avancé par le Kremlin, affirmant qu’il avait été élu en 2019 avec 73 % des voix. “J’ai toujours été ouvert aux élections. Mais pendant une guerre, les élections nécessitent des changements constitutionnels et un ajustement juridique sérieux”, a-t-il déclaré. Volodymyr Zelensky s’est dit opposé à ce que les sanctions occidentales visant la Russie – pour ce que Kiev et ses alliés dénoncent comme une invasion – soient allégées, citant le risque que cela permette à Moscou de lancer une nouvelle offensive en Ukraine. Par ailleurs, il a déclaré que 45 100 Ukrainiens ont été tués depuis le début du conflit, le 24 février 2022, tandis que plus de 390 000 autres ont été blessés. Il a estimé les pertes dans le camp russe à 350 000 soldats tués.
Échange de prisonniers
La Russie a dit mercredi avoir échangé avec l’Ukraine 150 prisonniers de guerre ukrainiens contre autant de russes, cette question restant l’une des rares sur lesquelles les deux pays en guerre parviennent à coopérer. Le ministère russe de la Défense a annoncé que 150 de ses militaires, détenus par l’Ukraine, avaient été échangés contre 150 prisonniers de guerre de l’autre camp.
Il a indiqué que les Russes se trouvaient actuellement au Bélarus, proche allié de la Russie et voisin des deux nations, pour recevoir une “assistance psychologique et médicale”. L’échange est le résultat d’un “processus de négociation“, a ajouté le ministère russe. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pour sa part écrit sur Telegram qu’“aujourd’hui est un beau jour pour nous tous”. “Nous ramenons 150 de nos défenseurs de la captivité russe“, a-t-il dit, sans mentionner de militaires rendus à Moscou en échange.
Il s’agit de “soldats, de sergents, d’officiers”, pour certains détenus en Russie depuis “plus de deux ans”, a affirmé Volodymyr Zelensky. La Russie et l’Ukraine ont toutes deux noté mercredi l’implication des Émirats arabes unis, très actifs dans les discussions sur les échanges de prisonniers entre ces deux pays.
Ils servent aussi de médiateurs pour le retour d’enfants ukrainiens dans leur pays depuis la Russie. La Russie et l’Ukraine ont échangé des centaines de prisonniers depuis le début de l’invasion russe de février 2022 et procèdent par ailleurs régulièrement à des échanges de dépouilles de soldats tués dans les combats.
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Une “guerre des mines”
Les soldats, avec l’utilisation de drones, arrivent maintenant à déposer des mines sur les routes russes derrière les lignes adverses. Des mines qui explosent au passage des soldats ennemis à l’Ukraine et qui ont provoqué de lourdes pertes. C’est l’unité ukrainienne des “Oiseaux de Magyar” qui est à l’origine de cette “guerre des mines”, selon nos confrères de Géo.
Ce qui est considéré comment un tourant, c’est l’utilisation des drones dans cette tactique. En effet, grâce à leur précision, les “Oiseaux de Magyar” ont réussi à déposer des mines de manières ciblées sur les routes les plus utilisées. Ce type de drone nommé “bombardier lourd” multirotor est alors capable de larguer au moins six de ces mines à 20 km de distance.
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Ce ne sont pas moins de 2 000 mines qui ont été déployées par les Ukrainiens.