Anthony Bouthier, neuf mois après s’être rompu le ligament croisé du genou droit, est de retour avec le MHR et sera aligné contre les Lions de Johannesburg ce samed 11 janvier (14h), match comptant pour la 3e journée de Challenge.
Votre blessure, est-ce de l’histoire ancienne ?
Bien sûr. J’ai repris à 100 %, je rejoue ce week-end, c’est du passé. C’était la plus grosse blessure de ma carrière. C’était dur au début mais je l’ai plutôt bien appréhendé. J’ai vu le positif. De toute façon, je n’avais pas le choix. Finalement, physiquement et moralement, ça m’a fait du bien de couper, de penser à autre chose. En plus, c’est tombé l’été, une période que j’ai pu vivre différemment de d’habitude. Ça m’a presque fait du bien. Mais maintenant, j’ai hâte.
Certains disent que ce genre de blessures, parfois, sont un mal pour un bien…
Un petit peu, oui. Je me suis régénéré. Pendant huit mois, il n’y a pas de contacts, pas l’enchaînement intensif des semaines. Ça fait beaucoup de bien.
Quel rôle a-t-on, dans ces moments-là, quand le club est en souffrance comme ça a été le cas ?
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000On a un plus un rôle de supporter, on voit la vie de groupe d’un peu plus loin. Après ma blessure, pendant un mois, j’étais en rééducation, je venais moins au stade. On subit les événements. Mais depuis le début de saison, j’ai senti que le groupe avait envie de switcher dans le positif. Malgré des moments compliqués, ça bossait bien, il manquait une victoire ou deux pour lancer le groupe. C’est ce qu’il s’est passé. Il faut aller chercher plus loin.
“J’essaie de ne pas trop me poser de questions”
Entre votre blessure et aujourd’hui, le MHR a beaucoup évolué. Quel regard portez-vous sur ce groupe ?
Il y a eu une évolution mentale. Des nouveaux joueurs ont apporté de la fraîcheur. Ceux qui étaient là l’an dernier ont aussi vécu les titres de 2021 (Challenge) et 2022 (Top 14). Du jour au lendemain, ce n’est pas qu’on ne savait plus jouer au rugby, c’est juste que, dans les têtes, c’était difficile. Il y a eu des changements de staff. Cette année, le groupe est plus posé et serein avec le staff actuel. Tous les joueurs ont eu un bon mois pour se remettre la tête à l’endroit. Tous ces événements nous ont permis de franchir des paliers pour recoller au top 6, même si on n’y est pas encore.
𝐿𝑒 𝑑𝑒́𝑓𝑖 𝑑𝑒𝑠 𝐶𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 6𝑒 𝑒́𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 ! 🚵♂️
En collaboration avec @LOU_attitude, le @MHR_Solidaire présente son parcours en 3 étapes à travers la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Plus d’infos🔗https://t.co/6ZUxElBxtm pic.twitter.com/9Jzz5WsRUb
— Montpellier Rugby (@MHR_officiel) January 7, 2025
Reparle-t-on de top 6 aujourd’hui ?
On a toujours envie de mieux faire. On a tellement gâché la saison dernière. On a déçu du monde, on s’est déçu nous-mêmes. Aujourd’hui, on ne parle pas forcément de classement. On a surtout envie de se faire plaisir et d’en donner aux gens.
Des joueurs de classe mondiale ont signé au poste d’arrière (Hogg, Moorby). Comment vivez-vous cette concurrence ?
C’est le haut niveau, tant mieux. L’émulation, c’est bien. Quand je les ai vus arriver, ça m’a convaincu de revenir encore plus fort. Maintenant, à moi de faire le boulot.
Vous êtes aussi en fin de contrat au mois de juin. Cela fait un élément de plus à gérer.
J’essaie de ne pas trop me poser de questions. Je veux d’abord rejouer, enchaîner et espérer, ici ou ailleurs, avoir une proposition pour continuer de jouer au rugby.