À Pont-Saint-Esprit, l’aire des Tuillères a été mise en service fin novembre.
La gestion des biodéchets reste complexe. À l’échelle de l’Agglo du Gard rhodanien, 76 composteurs collectifs sont en service.
S’il y a bien un aspect sur lequel nous n’étions pas prêts collectivement, c’est le tri des biodéchets, alors qu’il a été rendu obligatoire à compter du 1er janvier 2024, conformément au droit européen et à la loi antigaspillage de 2020, pour tous les professionnels et les particuliers. Le territoire de l’agglomération du Gard rhodanien est désormais équipé de 76 composteurs collectifs. “41 des 44 communes sont équipées d’au moins une aire de compostage collectif, annonçait Laurent Nadal, vice-président de l’Agglo, délégué au traitement des déchets et maire de Cavillargues dans un article Midi Libre, le 22 décembre. L’objectif à terme est que chaque commune ait un nombre de composteurs en adéquation avec le nombre d’habitants.” Une vingtaine seront installés cette année. À Bagnols, la situation reste complexe avec une seule aire de compostage collectif. Les habitants du centre-ville le regrettent et sont démunis. Par ailleurs, ici et là, des ajustements ont lieu. Exemple, à Saint-Alexandre, l’aire de compostage en place depuis un an vient d’être déplacée de 100 mètres, en bas du cimetière, “pour des bases plus saines. Les agents municipaux le gèrent”, et globalement, cela se passe bien, indique l’adjoint à l’urbanisme Didier Massot.
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À Pont-Saint-Esprit, Jérôme Carminati, adjoint à la propreté, à l’agriculture, à la voirie, a d’abord remis en fonction, cet été, et surveillé de près l’unique aire de compostage de la cité, celle des jardins partagés en face du stade des Enfants du Rhône. “Il était plein de déchets autres…” Fin novembre, la municipalité spiripontaine a mis en place une deuxième aire, aux Tuillères. Et une troisième, place Pitot. Pour l’entretien et le suivi, Jérôme Carminati peut compter sur l’aide de trois bénévoles. Il faut s’y rendre tous les deux ou trois jours, et surtout faire œuvre de pédagogie auprès des habitants, inlassablement. “Ils se remplissent correctement. Ça marche, ça prend !”, témoigne l’élu qui n’a pas ménagé sa peine sur ce dossier. S’il craignait de retrouver des détritus autres que les biodéchets dans les bacs de compostage, “aujourd’hui, il y en a très peu, d’où l’importance du suivi. On regarde, on trie à la main”. L’élu rappelle à ses concitoyens qui vivent en appartement qu’ils peuvent récupérer un bio seau (avec couvercle) à CitéZen. C’est gratuit, car pris en charge par l’Agglo. Tout comme ceux qui ont un jardin peuvent bénéficier d’un composteur individuel subventionné par l’Agglo (les administrés ne le paient que 20 €).
Le fruit de ce compost, la Ville de Pont le récupère pour les espaces verts. L’objectif, annonce Jérôme Carminati, sera de le mettre à disposition des habitants. Comme c’est déjà le cas à Saint-Julien-de-Peyrolas, où deux aires de compostage sont gérées par les agents communaux. Retour à Pont-Saint-Esprit, des aménagements vont être réalisés pour finaliser l’aire de compostage de Pitot qui sera bientôt voisine d’un canisite, le premier de la ville.
Un bilan de la première année effective du système de redevance incitative mise en place par l’Agglo du Gard rhodanien est à lire ici.
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