Affaire Michel Fourniret : entendue dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Cécile Vallin, Monique Olivier reste silencieuse

L’ex femme de Michel Fourniret, Monique Olivier, était entendue ce jeudi 6 février matin pour la disparition de Cécile Vallin, 17 ans lorsqu’elle disparaît en 1997 à Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie.

Ce jeudi 6 février, Monique Olivier était entendue par les juges Emanuelle Ducos et Nathalie Turquey du pôle cold-case de Nanterre. Si elle avait été entendue il y a quelques semaines par les forces de l’ordre pour retrouver le corps de Lydie Logé, cette fois elle était entendue dans l’affaire de la disparition de Cécile Vallin selon les informations du Parisien.

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Extraite de sa cellule en septembre puis placée en garde à vue, Monique Olivier avait directement déclaré : “je ne répondrai pas à vos questions, enfin posez-moi vos questions et je verrai si je réponds”. Aujourd’hui, l’ex femme de Fourniret déclare ne pas vouloir parler avec les deux juges saisies de l’affaire et qu’elle ne répondra qu’à Sabine Kheris, troisième juge du pôle “concernant Cécille Vallin ou toute autre affaire”.

Un PV de la police belge qui ressurgit 18 ans après

En 2023, alors que Monique Olivier est jugée pour les meurtres de Marie-Angèle Domèce, Joanna Parrish et Estelle Mouzin, un PV de la police belge daté du 13 juillet 2005 ressurgit. Dans ce PV, Monique Olivier décrit une ado ramenée par Michel Fourniret à Sart-Custine en Belgique.

“Si Fourniret a ramené cette jeune fille à la maison c’est pour abuser d’elle sexuellement. S’il a abusé d’elle, il n’allait pas la laisser repartir vivante”, déclarait Monique Olivier, datant l’évènement au mois de “juin 1997“. Justement le mois où Cécile Vallin a disparu à Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie. C’est l’avocat du père de Cécile Vallin qui a saisi les juges pour une nouvelle audition.

À l’heure actuelle, Monique Olivier n’a rien avoué et répète ne pas se souvenir. Lorsque les enquêteurs lui ont montré une photo de Cécile Vallin, elle dit ne pas la reconnaître. Si elle demande encore à parler à la juge Sabine Khéris, les enquêteurs n’ont pas souhaité accéder à sa demande.