Agriculteurs toujours mobilisés, ânesse morte après avoir trop mangé, coquilles d’huîtres recyclées : l’essentiel de l’actualité en région

Tous les soirs à 20 h 30, retrouvez l’essentiel de l’actualité en région sur midilibre.fr.

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Les agriculteurs toujours mobilisés

#AVEYRON Suite à l’appel de la Fédération nationale des producteurs de lait, FDSEA et Jeunes agriculteurs de l’Aveyron vont, en cette fin de semaine, se rendre dans plusieurs grandes et moyennes surfaces du département afin de “vérifier les origines des produits laitiers”, expliquent-ils.

Dans leur viseur notamment : le beurre pour sa crème importée ou l’emmental pour le lait « origine UE », des situations « inadmissible pour la filière laitière française ! Les normes auxquelles répondent les producteurs français et la qualité proposée aux consommateurs doivent être mises en avant. »

La mort de l’ânesse

#AGDE Triste jour de Noël pour Pascal Gossart. Son ânesse Pimprenelle est morte “après avoir, semble-t-il, ingéré une grosse quantité de pain”. Il ne décolère pas car il avait pourtant pris soin d’avertir les promeneurs de ne pas donner n’importe quoi à manger à l’animal.

Pascal avait déjà perdu son lama prénommé Serge il y a cinq ans, dans des conditions un peu similaires, lorsqu’un promeneur lui avait donné des pommes à manger. “La bêtise est un lieu commun chez l’être humain, mais ça n’est malheureusement pas une découverte”, regrette le cultivateur. Les animaux permettaient de débroussailler et de maintenir ces zones humides en état, afin de pouvoir y installer des cultures.

Ne jetez pas vos coquilles d’huîtres !

#SÈTE Pour la troisième année consécutive, l’Agglo de Sète appelle les habitants à déposer leurs coquilles d’huîtres dans des bacs spéciaux dans les déchetteries. “On ne se fait pas de grandes illusions sur les volumes récupérés, concède Laurence Magne, l’élue en charge de ce dossier. Il faut prendre le temps, en période de fêtes, d’aller jusqu’à la déchetterie pour mettre ses coquilles dans un bac spécial. C’est compliqué.”

La démarche est plutôt celle d’une sensibilisation à la valorisation de ce produit. Une fois broyée, la coquille peut amender des terres agricoles, servir de base pour la rénovation de chemins, être intégrée dans de l’alimentation animale, être utilisée dans une sorte de béton poreux ou encore comme isolant dans les toitures plates (des expérimentations sont en cours). Autre projet tout aussi structurant : la vitrification. “Pourquoi ne pas imaginer, si tout va bien, que les restes des huîtres servent à fabriquer des bouteilles de Picpoul ?”

Dix ans après Charlie : une exposition sur le parvis de la Région

#OCCITANIE Dix ans après Charlie, une exposition est prévue à Montpellier. 23 dessinateurs vont proposer, sur le parvis de l’hôtel de Région, des dessins sur le thème des conflits, des migrations, du repli identitaire. Une façon de “réaffirmer notre attachement à la liberté d’expression, valeur fondatrice de notre République, et faire vivre le souvenir de ceux morts en son nom”, souligne Carole Delga, présidente de la Région.

Une exposition, nommée “Border line”. Un anglicisme qui souligne qu’elle “va traverser les frontières et parce qu’il s’agit de jouer avec les limites, comme on dit de quelqu’un qu’il est « borderline”, explique le commissaire de l’exposition Vincent Girard.

Le chiffre du jour : 177 000

PYRENEES-ORIENTALES C’est, en euros, la somme que l’ancien directeur du port de Saint-Cyprien doit payer à la commune après son départ à la retraite, selon L’Indépendant. La ville lui réclamait un peu plus d’un million d’euros de trop-perçus (salaires et indemnités de départ) et la cour administrative de Toulouse vient de rendre sa décision.

Le maire estimait que ces sommes avaient été indûment perçues car le directeur avait conservé son contrat de droit privé alors qu’une régie autonome avait été créée.

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