“Attendez-moi ! J’arrive !” : il fait fuir les cambrioleurs grâce au micro de sa caméra de surveillance

Le 8 décembre 2024, un homme est parvenu à faire fuir les cambrioleurs qui s’en prenaient à son atelier dans les Pays-de-la-Loire grâce au micro de sa caméra de surveillance.

“Quand il s’agit de ses biens, on ne réfléchit pas, on fonce”, justifie auprès de Ouest-France cet artisan de l’Ombrée, entre Rennes et Angers. Grâce au micro des caméras de surveillance installées dans son local professionnel, il a fait fuir les cambrioleurs qui s’étaient introduits dans son atelier dimanche.

“J’arrive”

Vers 22 h 30 dimanche soir, l’artisan est chez lui, en train de regarder la télévision, quand il reçoit une alerte sur son téléphone. L’alarme de son atelier vient de se déclencher.

Pensant immédiatement à une intrusion, il demande à sa femme d’appeler la gendarmerie et se connecte via son ordinateur aux caméras de surveillance de son local professionnel.

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Le système est équipé d’un haut-parleur. Furieux, il n’hésite pas une seconde et déclare aux quatre silhouettes qu’il voit se mouvoir sur son écran : “Attendez-moi ! J’arrive !” Avant de se rendre sur place avec son fils.

Les voleurs prennent la fuite

Quand l’artisan arrive à son atelier dix minutes plus tard, les intrus ont disparu. Les gendarmes arrivent et constatent que la porte latérale du local a été forcée. Malheureusement, c’est le seul angle mort des caméras.

Une fois à l’intérieur, les militaires remarquent que l’un des appareils de surveillance a été pivoté. Les cambrioleurs ont dérobé des appareils onéreux, tels qu’une tronçonneuse, une visseuse, ou encore une scie sur table. Cela représente 6 000 euros pour le quadragénaire, en plus des dégâts sur la porte.

Une plainte a été déposée et l’artisan a partagé les images de l’intrusion sur les réseaux sociaux, “pour prévenir nos amis artisans et commerçants que c’est utile”.

Quant aux gendarmes, “nous ne pouvons qu’encourager les professionnels à s’équiper de vidéoprotection”, assurent-ils. La victime du vol avait équipé son atelier de ce système de surveillance il y a trois ans. Et même si “on les a loupés de peu”, les caméras auront au moins permis de limiter le préjudice matériel.