Quatre personnes avaient perdu la vie dans la supérette le 9 janvier 2015. La communauté juive reste inquiète face à l’antisémitisme.
Recueillement et souvenir dans le cadre d’une commémoration et d’un devoir de mémoire d’un côté. Inquiétudes et angoisses de l’autre, dès lors qu’il s’agit d’exprimer son vécu du moment ou des perspectives d’avenir, face à la résurgence et la montée de l’antisémitisme notamment.
Ce sont ces sentiments mêlés qui ont transpiré ce jeudi des cérémonies d’hommage qui se sont déroulées, partout en France, de Paris à Montpellier, dix ans après l’attentat contre l’Hyper Cacher, le 9 janvier 2015. Au cours duquel quatre personnes avaient été assassinées lors de la prise d’otages perpétrée par Amédy Coulibaly, qui sera finalement abattu.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Les noms de ces quatre victimes – Yohan Cohen, Philippe Braham, François-Michel Saada et Yoav Hattab – ont ainsi été rappelés, en chaque lieu en présence d’élus, de religieux, et de représentants de la communauté juive, et de citoyens venus exprimer leur solidarité.
Le principal rassemblement se tenait bien sûr Porte de Vincennes, devant l’Hyper Cacher. Plusieurs ministres (Bruno Retailleau, Manuel Valls), du président du Sénat Gérard Larcher, de la maire de Paris Anne Hidalgo et la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, y ont assisté, relevait Le Figaro.
Une cérémonie brève, sans discours comme pour toutes celles qui arquent cette semaine de commémoration.
“Les Juifs sont frappés pour ce qu’ils sont, pas pour ce qu’ils font. Il faut qu’il y ait un sursaut : il faut que la vie juive dans notre pays soit florissante, vivante et visible”, avait plaidé le matin même Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (le Crif), au micro de Franceinfo.
Perla Danan, la présidente montpelliéraine du Conseil représentatif des institutions juives de France pour le Languedoc-Roussillon, n’a pas dit chose quand nous l’avons jointe un peu plus tard : “Ces rassemblements, ça reste fondamental. Il y a dix ans, la presse a été attaquée, puis la force publique, le symbole de l’État, et enfin la communauté juive. Il faut donc montrer que nous résistons ensemble, comme nous l’avions fait le 10 janvier”, affirmait-elle en évoquant les impressionnantes “marches républicaines” consécutives aux attentats.
Et l’Héraultaise d’apprécier tout particulièrement “la présence, ce jeudi matin, des gens de la communauté musulmane, des imans qui sont venus malgré les menaces. Ça aussi c’est fondamental, parce que l’objectif de terroristes c’est que les gens se replient, créer des scissions dans la société, ils veulent même que les musulmans soient détestés ! Tous les représentants de l’Éducation nationale, rectrice, doyen, présidents d’universités étaient là, c’est très important aussi. Et l’action des services de l’État et des forces de police, que je remercie, nous permet aussi de ne pas rester cloîtrés.”
Autant de notes d’espoir qui n’apaisaient pas toutes les craintes d’une communauté.
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