Les consrtucterus automobiles ont vécu un vrai “âge d’or” en 2020. Mais depuis quelques mois, les chiffres ont basculé dans le rouge.
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© Pixabay / AKrebs60 𝕏
La pandémie aura considérablement marqué nos vies, en plus de l’impact social et médical d’une telle tragédie, l’économie mondiale a été bouleversée. Parmi les quelques (rares) gagnants de cette période, on retrouve les constructeurs automobiles. Durant ces mois très compliqués, les stocks étaient au plus bas, permettant aux marques de gonfler les prix, mais depuis, la situation s’est totalement inversée.
Si les chiffres de vente ne sont plus aussi bons, les choses semblent même encore plus compliquées, avec la suppression de milliers de postes chez plusieurs constructeurs de premier plan. C’est notamment le cas de Nissan. La marque japonaise a licencié près de 9000 personnes en cette fin d’année.
En Europe non plus, rien ne va. Le mythique groupe Volkswagen serait sur le point de fermer des usines en Allemagne, une grande première dans son histoire centenaire. Du côté de l’hexagone, c’est le conglomérat Stellantis qui inquiète, avec la récente démission du PDG du groupe.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Aux États-Unis, Ford a annoncé le départ volontaire de 4000 ouvriers, essentiellement depuis ses usines en Grande-Bretagne et en Allemagne, « sauvant » ainsi des emplois aux États-Unis. Enfin chez Renault, des emplois sont menacés, mais aucune décision n’a été prise par la marque.
Des symptômes identiques
Alors que les temps sont durs pour les constructeurs automobiles, les sources de ce mal semblent toutes prendre racine au même endroit. La transition vers des véhicules électriques a mis un coup d’arrêt net dans les chiffres de vente de plusieurs constructeurs.
Le meilleur exemple à ce sujet est sans doute celui de Fiat. La marque italienne a lancé une version électrique de sa mythique Fiat 500. Il y a quelques semaines elle a été retirée des ventes, au profit d’une version thermique. Les consommateurs n’en voulaient pas.
Des acheteurs trop peu nombreux
Pour plusieurs spécialistes, la crise actuelle dans le monde de l’automobile n’est pas directement liée à cette transition. Du moins, elle n’a pas débuté après la pandémie, mais bien avant. L’année 2020 n’aura été qu’une respiration euphorique dans une période très compliquée.
Face à un manque de production, limité par la pandémie et la pénurie de semi-conducteurs qui a suivi, les constructeurs ont repris la main sur le marché. Mais aujourd’hui, les stocks sont bien trop importants, et les marques trop nombreuses.
De moins en moins de personnes achètent des voitures, qui plus est neuves, le marché est donc totalement déséquilibré. L’offre dépasse largement la demande, mettant les constructeurs automobiles en difficulté. L’arrivée de nouveaux acteurs, Chinois notamment, qui proposent des modèles à prix cassés, ne risque pas d’améliorer la situation.
Pour Simon Croom, professeur à l’université de San Diego, les grandes firmes n’arrivent plus à réaliser un « rendement décent » sur leurs usines et machines. Cela a un impact « massif » sur la rentabilité du produit final.
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