Bonheur et évasion aux Cigalières avec les maisons du répit

Salariés de l’association, élus, représentants de l’Etat, de l’Education et des services de santé, mobilisés, ensemble. Midi Libre – A.A

Dans le quartier de Valdegour, à Nîmes, l’association gardoise Cigalières inaugure Parenthèse, un temps d’accueil temporaire et spécialisé pour accompagner les enfants en situation de handicap et permettre à leur famille de souffler.

Le service « Parenthèse » appelé aussi la maison du répit a ouvert en novembre 2024 au sein de l’IEM la Cigale, géré par l’association Cigalières qui compte aujourd’hui plus de 400 salariés repartis dans les 24 établissements et services sociaux de l’association).

Inauguré ce vendredi 31 janvier, avec enthousiasme par l’équipe comme par les officiels, les espaces Intervalle et Parenthèse ont été imaginés dans le but d’offrir aux enfants et à leur famille une parenthèse enchantée. “Un lieu où les enfants trouvent des copains, mangent des crêpes, font des boums et même des pique-niques à la plage”, explique Laura Domenech, responsable du projet au sein de l’association.

Parallèlement c’est aussi l’occasion pour les proches qui s’occupent de ces enfants en situation de handicap de pouvoir se reposer, penser à eux ou pouvoir consacrer un peu de temps aux autres membres de la famille.

Parenthèse se destine à l’accueil d’enfants en situation de handicap et propose des places en accueil de jour et/ou internat sur des temps de week-end et vacances scolaires. Il accueille des enfants et adolescents de 6 à 20 ans ayant une orientation I.M.E. (Institut Médico-Educatif), I.E.M. (Institut d’Éducation Motrice) ou E.E.A.P. (Établissement et Service pour Enfants et Adolescents Polyhandicapés).

90 jours par an pour sortir du quotidien

Intervalle, lui a été imaginé pour accueillir des enfants à double vulnérabilité. Qui présentent un handicap et sont placés par les services de l’aide à l’enfance en famille d’accueil ou lieu de vie.

L’un comme l’autre propose aux enfants comme aux aidants 90 jours par an hors quotidien. Avec un fonctionnement flexible et familial afin d’encourager une dynamique proche du foyer. Au menu donc activités improvisées, préparation des repas avec les adultes, le tout dans des espaces sécurisants afin de répondre à leurs besoins immédiats et émotionnels.

C’est aussi offrir aux jeunes des séjours mixtes en âge, genre et orientation (qu’ils soient en IME ou Sessad) afin de proposer une approche inclusive et non institutionnelle dans un lieu rassurant et propice.

Le soutien aux familles, une priorité du Conseil départemental

“Quelle satisfaction de visiter cette structure, fruit d’un appel d’offres auquel a répondu l’association (plusieurs ont fait de même et ont été sélectionnées ainsi dans le département, NDLR), explique Christophe Serre, le vice-président du Conseil départemental délégué à l’autonomie des personnes âgées et personnes handicapées. Le soutien aux parents et aux familles, tout comme la prise en charge plurielle des enfants sont au cœur de notre feuille de route. Notre engagement commun est de tout faire pour améliorer la qualité de vie des familles”.