La start-up française #dotdot propose la première plateforme mobile à la demande permettant de transformer la data non consommée en sources de revenus. On vous explique comme ça marche.
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© Presse-citron 𝕏
Vous ne connaissez sans doute pas #dotdot, jeune start-up française spécialisée dans le partage de forfait mobile. L’idée de cette jeune pousse : récupérer les giga de data non consommée sur votre forfait mobile pour en faire une source de revenus. Une aubaine quand on connaît les enveloppes data incluses dans les forfaits proposés par les opérateurs (notamment Free Mobile) et la consommation moyenne des français. En effet, selon l’Arcep, les Français n’utilisent en moyenne que 16 Go par mois.
Le concept de #dotdot repose sur un petit boîtier répéteur WiFi vendu 40 euros ainsi qu’une application mobile qui met en relation deux types d’utilisateurs : les “doteurs” qui partagent leurs gigas, et les “dotés” qui en achètent. Le système permet de vendre chaque gigaoctet pour 1 euro. La start-up récupère 20% pour se financer. L’investissement du boîtier peut être amorti en 40 jours selon Christophe Bureau, cofondateur de #dotdot, à raison d’un giga vendu par jour.
La connexion s’effectue de manière sécurisée et anonyme grâce à la portée du boîtier (100 mètres), sans nécessiter le partage de mot de passe. Cette technologie est protégée par un brevet international, garantissant la confidentialité des échanges. Le dispositif offre un débit moyen de 15 Mb/s, suffisant pour regarder un film en streaming qui ne consommerait que 1 Go environ.
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#dotdot s’est engagée dans une économie circulaire en commençant par une production quasi-intégralement française : le boîtier est fabriqué en plastique recyclé à l’usine Renault de Flins, tandis que l’électronique provient de Lille. Seule la batterie, importée de Chine, échappe à cette règle, une contrainte difficile à contourner dans le contexte actuel du marché. La Chine a en effet pris le contrôle sur quasiment toutes les zones d’extraction de minerais nécessaires à la fabrication des batteries.
Si le prix du gigaoctet en France pourrait limiter l’attrait financier de la solution, les perspectives à l’international semblent plus prometteuses, particulièrement aux États-Unis où le gigaoctet coûte en moyenne 6 dollars. Cette différence de tarification pourrait accélérer l’adoption du service sur le marché américain. Reste à voir comment #dotdot pourra financer cela.
Lauréate du CES 2025 dans la catégorie “Villes intelligentes”, #dotdot s’apprête à lancer officiellement sa plateforme. Le succès dépendra largement de sa capacité à atteindre une masse critique d’utilisateurs. Un défi de taille dans un marché des télécommunications déjà très concurrentiel.
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