Le couperet est tombé pour Ma French Bank. Lancée en 2019, la filiale de La Banque Postale, s’apprête à mettre la clé sous la porte. Une décision qui laisse 700 000 clients dans l’embarras, contraints de trouver une solution d’ici 2025.
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© PeopleImages.com – Yuri A / Shutterstock 𝕏
C’est terminé pour Ma French Bank ! La fermeture de la filiale de La Banque Postale, actée depuis 2024, prendra effet dans quelques jours. Cette fermeture n’a rien de surprenant, le paysage des banques numériques françaises ayant connu une année 2024 plutôt difficile.
Le processus de fermeture est déjà en marche depuis juin 2024. La Banque Postale a pris les devants et accompagne ses clients depuis l’annonce. Ainsi, un dispositif a été mis en place pour assurer une transition en douceur.
Chaque titulaire de compte reçoit un courrier détaillant la procédure à suivre, avec un premier délai de deux mois pour initier la clôture de son compte. Les retardataires ont une seconde chance : un préavis supplémentaire de 60 jours leur est accordé pour organiser le transfert de leurs avoirs.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Concrètement, depuis le 4 décembre, les clients ne peuvent plus utiliser les paiements mobile. Exit Apple Pay et autres portefeuilles numériques également. Une première étape qui annonce déjà la couleur de ce démantèlement progressif. Toutefois, La Banque Postale se veut rassurante : jusqu’à la clôture définitive, les clients conservent un accès total à leurs comptes et à leurs fonds.
Qu’advient-il alors des clients de Ma French Bank ? La Banque Postale déploie une stratégie plutôt agressive pour conserver sa clientèle. Au menu : une prime de bienvenue de 50 euros et la gratuité des opérations internationales jusqu’à fin 2024. Pas sûr que cela soit suffisant, les concurrents encore en vie se montrant de plus en plus compétitifs.
Car cette fermeture n’est pas un cas isolé. Le paysage bancaire français connaît une véritable restructuration. En 2024, HSBC a déjà passé le relais au Crédit Commercial de France pour sa clientèle de particuliers, soit 800 000 clients. Orange Bank a choisi une autre voie en s’alliant avec Hello Bank!, la branche numérique de BNP Paribas. Chez eux, la migration des clients était assortie d’avantages pouvant atteindre 430 euros.
Quoi qu’il en soit, le modèle économique de ces établissements, souvent basé sur des services gratuits et une croissance rapide de la clientèle, montre peut-être ses limites. Les acteurs traditionnels, qui ont développé leurs propres solutions numériques tout en conservant un ancrage physique, semblent mieux armés pour affronter les défis du secteur. En dehors de quelques pépites comme Revolut chez les particuliers, ou Qonto chez les professionnels.
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