Le président russe Vladimir Poutine a reconnu ce samedi 28 décembre 2024, selon le Kremlin, que la défense aérienne russe était intervenue mercredi alors qu'un avion azerbaïdjanais tentait d'atterrir, un appareil qui s'est ensuite écrasé au Kazakhstan.
Le président russe Vladimir Poutine a admis samedi, selon le Kremlin, que la défense aérienne russe était en action mercredi au moment où un avion azerbaïdjanais tentait d’atterrir, un appareil qui s’est écrasé peu après au Kazakhstan.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000M. Poutine a noté, dans un entretien téléphonique avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev, que “l’avion de ligne azerbaïdjanais avait tenté à plusieurs reprises d’atterrir à l’aéroport de Grozny. Au même moment, Grozny, Mozdok et Vladikavkaz étaient attaquées par des drones de combat ukrainiens, et les défenses aériennes russes ont repoussé ces attaques”.
Le président russe n’a cependant pas indiqué si l’avion avait été touché par ces défenses. Depuis la catastrophe de mercredi, les soupçons se portent vers la Russie, qui a pu abattre accidentellement l’avion.
La responsabilité de la Russie pas reconnue
Si M. Poutine n’a donc pas reconnu samedi la responsabilité de la Russie, il a néanmoins présenté des excuses à M. Aliev.
“Vladimir Poutine a présenté ses excuses pour le fait que cet incident tragique se soit produit dans l’espace aérien russe”, a indiqué le Kremlin.
Plus tôt, son porte-parole Dmitri Peskov avait refusé de commenter les propos de la Maison Blanche qui avait évoqué un tir de la défense anti-aérienne russe.
En outre, plusieurs experts occidentaux estiment que les images montrant un fuselage criblé de trous laissent penser à un telle frappe.
Mercredi, un avion Embraer 190 de la compagnie azerbaïdjanaise Azerbaijan Airlines s’est écrasé à Aktaou, dans l’ouest du Kazakhstan, sur la rive orientale de la mer Caspienne, alors que l’avion devait relier Bakou à Grozny, sur la rive opposée.
Trente-huit des 67 personnes à bord de l’appareil ont été tuées lorsque l’avion s’est écrasé et a pris feu.