Selon la justice, cette crèche doit être retirée avant ce lundi 23 décembre. F.G. Illustration – Midi Libre
Vendredi 20 décembre, la justice administrative avait enjoint au maire de la commune de retirer la crèche installée dans l’enceinte de l’établissement sous 48 heures. Dans l’urgence, Nelson Chaudon avait alors plutôt décidé de solliciter l’avis de ses administrés sur cette opportunité. Ce dimanche 22 décembre, les Beaucairois étaient ainsi invités à répondre à l’occasion d’un référendum à la question suivante : " êtes-vous favorable à l’exposition d’une crèche provençale en mairie comme cela se fait depuis 10 ans ? ".
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Le résultat est sans appel. Ce dimanche 22 décembre, les Beaucairois étaient invités, à l’initiative de leur maire, à se prononcer sur l’opportunité d’exposer sous l’escalier du hall de leur hôtel de ville une crèche de Noël, expressément qualifiée de “provençale” par le maire de la commune. Une tradition “continue depuis 10 ans” selon Nelson Chaudon qui avait alors sollicité ses administrés, via l’organisation d’un référendum, sur la question suivante : “êtes-vous favorable à l’exposition d’une crèche provençale en mairie comme cela se fait depuis 10 ans ?”.
Ce dimanche 22 décembre, sans surprise, la quasi-totalité des personnes qui se sont déplacées et exprimées par les urnes sur ce sujet – 98,56 % selon les informations communiquées ce dimanche soir par la ville – se sont prononcées en faveur du maintien de la crèche dans l’enceinte de la mairie.
Une crèche qui fait au demeurant l’objet d’un contentieux récurrent entre défenseurs de la laïcité et la ville de Beaucaire avançant que cette crèche ne contreviendrait en aucun cas aux principes de laïcité et de neutralité en ce qu’elle ne manifesterait, selon elle, qu’une simple “exposition culturelle artistique“, selon les mots du maire de la ville.
Il est à noter que le résultat de ce référendum, certes prévisible, demeure sans conséquence sur les obligations juridiques de la commune.
Depuis ce vendredi 20 décembre en effet et en application d’une ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Nîmes, la ville a l’obligation de retirer sa crèche sous 48 heures. Un délai expirant tout prochainement, ce lundi 23 décembre, et à l’issue duquel elle devra alors s’acquitter d’une astreinte de 1000 euros par jour de retard.
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