Ce 19 décembre 2024, Emmanuel Macron a décrété une journée de deuil national lundi prochain à la suite du cyclone Chido à Mayotte. On vous explique en quoi consiste ce décret.
“Nous partageons tous la peine des Mahorais”, a déploré le président de la République sur son compte X.
En déplacement à Mayotte à la suite du cyclone Chido, qui selon un dernier bilan provisoire a fait 31 morts sur l’archipel, il a annoncé une journée de deuil national le 23 décembre.
Un décret présidentiel
“C’est le président de la République qui signe le décret portant deuil national. Il peut décréter un ou plusieurs jours de deuil”, note Vie publique. Ensuite, c’est au Premier ministre, en l’occurrence François Bayrou, d’en fixer les modalités.
Recueillement
Dans certains cas, le chef du gouvernement peut décider d’organiser une minute de silence.
Lundi, à 11 heures, aura lieu une minute de recueillement, a annoncé le chef de l’État ce jeudi depuis l’archipel de Mayotte.
Drapeaux en berne
L’une des particularités des journées de deuil national est la mise en berne des drapeaux. C’est-à-dire abaissés à mi-hauteur. Cela concerne ceux qui sont accrochés aux bâtiments publics ainsi que les étendards de l’armée.
La dernière remonte à 2020
La dernière journée de deuil national remonte à 2020, décrétée à la mort de l’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing.
Trois journées consécutives avaient été organisées après les attentats de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. C’était la première fois qu’il durait plus de 24 heures.
Enfin en 2001, après les attentats du 11 septembre aux États-Unis, une journée de deuil national a été décrétée pour la première fois pour commémorer un évènement se produisant à l’étranger.
Avant 1958, une seule journée de deuil national avait été décrétée : à l’occasion des inondations meurtrières survenues dans le Midi en 1930. Des centaines de personnes avaient perdu la vie. Au total lors de la cinquième République, de telles journées ont été décrétées neuf fois.