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Dakar : tout roule pour Jean-Rémy Bergounhe, élu entrepreneur de l’année pour l’Occitanie

Le chemin est encore long pour le Millavois Jean-Rémy Bergounhe. A.S.O/Fotop (V. Rodrigues)

L’Aveyronnais dispute la course pour la septième fois et remonte dans le classement depuis quelques jours.

Certains le connaissent comme le patron du groupe Finadorm, qui emploie aujourd’hui plus de 1 200 personnes dans toute la France. Son nom n’est pas étranger aux colonnes de Midi Libre, lui qui a été élu entrepreneur de l’année pour la région Occitanie en octobre dernier. Vous l’avez peut-être aussi vu passer dans la liste des Aveyronnais qui ont porté la flamme olympique au printemps dernier.

Chaque année depuis 2019, il s’échappe deux semaines par an, en janvier, pour parcourir les déserts sur quatre roues. À 61 ans, le Millavois Jean-Rémy Bergounhe est entré depuis quelques jours dans son septième Dakar, avec pour objectif d’être à l’arrivée le 17.

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Cascadeur artisan

Il semble que Jean-Rémy ait eu plusieurs vies. L’Aveyronnais a d’abord dédié quelques années aux cascades en auto dans les années 80, n’hésitant pas à mettre son véhicule sur deux roues pour faire le spectacle. Titulaire d’un CAP de menuisier, il avait 20 ans quand il a lancé sa première entreprise.

Quarante ans plus tard, il est investi dans 11 sociétés différentes, principalement dans le secteur de la literie. Une belle réussite qui lui permet aujourd’hui d’assouvir sa passion pour le rallye-raid. Et de tisser des ponts entre ses vies sportive et professionnelle. Car “sur le Dakar, comme dans le monde de l’entreprise, il faut avoir le goût du risque, de la détermination”, commente-t-il.

Celui qui vient “chercher l’adrénaline” au Dakar a participé à toutes les éditions disputées en Arabie Saoudite depuis le déménagement de la course là-bas, en 2020. On le trouve aujourd’hui dans le buggy de l’équipe française MD Rallye Sport, basée en Normandie.

Un choix réfléchi, parce que “tu ne fais rien sans avoir les bons mécaniciens et la bonne équipe. Il faut avoir une démarche professionnelle sur le Dakar. C’est une épreuve qui se joue aussi avant de prendre le départ”. En rallye-raid comme dans le business, il faut s’avoir s’armer pour réussir.

Des places de gagnées

Des ennuis mécaniques sur son Optimus Evo 5 ont fait perdre un peu moins d’une heure au Millavois dès la première étape, jugée difficile par une partie du bivouac. Depuis, Jean-Rémy et son copilote tarn-et-garonnais Pascal Larroque cravachent. Ils ont encore gagné dix positions au classement général ce mercredi, remontant à la 57e place, la 34e en Ultimate.

La route sera encore longue jusqu’à Shubaytah. Près de 500 kilomètres sont à nouveau au programme ce jeudi. La caravane va quitter AlUla pour rejoindre Ha’il, où elle profitera d’une journée de repos bien méritée le 10.

Avant de se diriger vers le désert de l’Empty Quarter, la plus grande étendue de sable ininterrompue au monde. Jean-Rémy espère bien être de la partie. Atteindre l’arrivée reste un accomplissement sur une épreuve aussi exigeante que le Dakar. Même si le duo du véhicule n°246 ne le cache pas : un Top 20 dans le sable saoudien serait la cerise sur le gâteau.

Teilor Stone

By Teilor Stone

Teilor Stone has been a reporter on the news desk since 2013. Before that she wrote about young adolescence and family dynamics for Styles and was the legal affairs correspondent for the Metro desk. Before joining Thesaxon , Teilor Stone worked as a staff writer at the Village Voice and a freelancer for Newsday, The Wall Street Journal, GQ and Mirabella. To get in touch, contact me through my teilor@nizhtimes.com 1-800-268-7116