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Dans les nouvelles halles de Béziers, les commerçants dressent un premier bilan positif des fêtes de fin d’année

La rénovation a permis d’isoler le bâtiment, rendant les lieux plus confortables. Mathilde Jullien – Midi Libre

Après une réouverture à la mi-novembre, chacun a pris ses marques, et fait le plein de commandes pour ces fêtes de Noël. Un bilan positif, à ce stade, selon commerçants historiques et nouveaux venus. Midi Libre a recueilli leur sentiment. 

Pas de répit pour les commerçants, en cette période hautement stratégique pour leur chiffre d’affaires… Le repos, ce sera après les fêtes. Si le plus important est passé, le repas de la veille et du jour de Noël, le cap est désormais fixé sur le 31, le soir de la Saint-Sylvestre… Où fleuriront sur les tablées des mets délicats comme le foie gras, les fruits de mer ou encore du brie à la truffe… Des mets qui, pour certains, ont été achetés dans les halles de Béziers, nouvellement rénovées. À l’entre-deux fêtes, quelques commerçants livrent leur sentiment sur cette première période.

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“C’était assez détendu, le client prend le temps”

Côté fromagerie, Maria Hernandez, nouvelle installée, a été agréablement surprise par l’ambiance conviviale qui régnait dans le marché couvert : “Ça a été assez bon enfant, détendu, le client prend le temps. Chacun s’y est pris en amont et c’était assez fluide. Le brie à la truffe, le comté de Noël affiné 46 mois, et mon chouchou, Hercule, un fromage double lait, brebis et chèvre ont tous beaucoup plu”.

“Les gens se plaignent que ce soit cher”

Sur le stand du primeur Escrihuela, présent dans l’ancienne version des halles, le bilan à ce stade est positif. Corinne Escrihuela détaille : “On a très bien travaillé le week-end dernier, jusqu’à mardi, jour de Noël. Les mangues, litchis, ananas victoria, clémentines, oranges, mâche fraîche et champignons ont bien fonctionné”. Pour les gérants de ce commerce qui a retrouvé sa clientèle, et en gagne une nouvelle, l’écart de température est flagrant : “On a moins froid, c’est plus confortable”. Leur chiffre d’affaires a changé lui aussi : “Avant, dans les anciennes halles je faisais forcément un meilleur chiffre, parce que l’étal était deux fois plus grand…” Seul bémol autour de cette réouverture, des complaintes entendues autour des prix pratiqués dans les halles. “Les gens se plaignent que ce soit cher. Une dame m’a confié que ses amis, de passage, s’étaient offusqués des prix, par rapport à avant”. “C’est vrai qu’il y a des produits aux prix un peu élevés, remarque Julien Escrihuela, son mari, et c’est un peu dommage”.

“La clientèle est en recherche de conseil, a besoin d’être guidée”

Nouveau venu, Jérémy Gernez, qui tient la poissonnerie, constate une évolution des habitudes chez les clients. Ils improvisent davantage et sont en recherche de conseils : “Il faut vraiment qu’on soit force de propositions, sur les recettes, la préparation… La clientèle, toute génération confondue, a besoin d’être guidée”. S’il n’a pas encore atteint son chiffre d’affaires idéal, il compte sur ce week-end et “les repas et apéros improvisés entre amis ou en famille. Ça s’organise souvent à la dernière minute”. Pour ce premier Noël dans les halles, il s’est préparé comme un sportif : “Le physique en moins, mais avec le mental, s’amuse-t-il, on ne boit pas d’alcool, on mange sainement et on dort dès que possible”.

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Teilor Stone

By Teilor Stone

Teilor Stone has been a reporter on the news desk since 2013. Before that she wrote about young adolescence and family dynamics for Styles and was the legal affairs correspondent for the Metro desk. Before joining Thesaxon , Teilor Stone worked as a staff writer at the Village Voice and a freelancer for Newsday, The Wall Street Journal, GQ and Mirabella. To get in touch, contact me through my teilor@nizhtimes.com 1-800-268-7116