Donald Trump va détester la prochaine cérémonie des Oscars : voici pourquoi

Le nouveau président va passer un mauvais moment.

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© Chip Somodevilla / Shutterstock 𝕏

Le dimanche 2 mars 2025 se tiendra la traditionnelle cérémonie des Oscars au Dolby Theater de Los Angeles. S’il jette un œil à son poste de télévision ce soir-là, Donald Trump risque bien d’être bougon. Et pour cause, The Apprentice, un film qu’il a tenté de faire censurer et qui dépeint son ascension économique de manière fort peu flatteuse, a obtenu deux nominations.

Deux nominations pour The Apprentice

Les acteurs Sebastian Stan et Jeremy Strong seront ainsi représentés dans les catégories meilleur acteur et meilleur second rôle masculin. Cités par nos confrères de Business Insider, Gabriel Sherman, l’auteur qui a écrit le scénario du film, se réjouit :

Cette production retrace les débuts de l’homme d’affaires et sa rencontre avec son sulfureux mentor, Roy Cohn. Avocat, ce dernier est devenu conseiller politique d’extrême droite, il est connu pour ses méthodes agressives basées sur l’intimidation, la dissimulation et le mensonge. Un credo qui a par la suite souri à Donald Trump lorsqu’il a fait son entrée en politique. Le long-métrage comprend aussi des scènes qui ne sont clairement pas tendres envers l’ancien président : dysfonction érectile, calvitie, ou encore infidélité…

Donald Trump a voulu faire censurer le film

Ce n’est du reste pas la première fois que le clan Trump s’en prend à cette production. Peu de temps avant sa sortie, le directeur de communication de sa campagne, Steven Cheung, avait estimé que sa sortie « était une ingérence électorale de la part des élites hollywoodiennes juste avant novembre ».

Ne mâchant pas ses mots, il ajoutait que The Apprentice est une « pure diffamation malveillante » qui « ne mérite même pas une place dans la section des DVD directement disponibles dans un bac à bonnes affaires d’un magasin de films à prix réduits qui va bientôt fermer » et qui « devrait plutôt être jeté dans une benne à ordures ».

L’équipe juridique du nouveau président avait d’ailleurs directement menacé les cinéastes en mai 2024 : « Si vous ne cessez pas immédiatement toute distribution et commercialisation de cette farce diffamatoire, nous serons obligés de poursuivre tous les recours juridiques appropriés ».

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