François Bayrou à Mayotte : le Premier ministre décale sa visite sur l’archipel dévasté par le cyclone Chido

François Bayrou, qui devait arriver à Mayotte le 28 décembre 2024, a décalé sa visite sur l’archipel dévasté par le cyclone Chido à lundi.

La visite du chef du gouvernement a été légèrement décalée. S’il devait initialement arriver dimanche à Mayotte, François Bayrou arrivera finalement lundi, rapporte BFMTV.

Une journée sur place

Le calendrier du chef du gouvernement a été quelque peu chamboulé. Prévue dimanche, son arrivée sur l’archipel est reportée à lundi.

Et s’il devait rester deux jours à Mayotte, il écourtera sa visite pour pouvoir passer la journée de mardi à La Réunion, où l’essentiel des opérations de secours est coordonné, précisent nos confrères.

François Bayrou se rend sur l’archipel “avec la volonté d’apporter des solutions concrètes aux populations sur place sur les questions d’éducation, de santé, d’habitat”, note l’AFP, d’après le cabinet du Premier ministre. 

Le chef du gouvernement s’était déjà fait remarquer par son absence – en présentiel – à la réunion de crise qui s’était tenue place Beauvau deux jours après le sinistre. Il y avait assisté en visioconférence depuis Pau, ville dont il est l’édile, où le conseil municipal se tenait se jour là.

Élisabeth Borne et Manuel Valls pour l’accompagner

Le Premier ministre sera accompagné de la ministre d’État, chargée de l’éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Élisabeth Borne, ainsi que du ministre d’État chargé de l’Outre-Mer, Manuel Valls.

Valérie Létard, ministre du Logement, et Yannick Neuder, ministre de la Santé ainsi que le ministre délégué et ancien sénateur de Mayotte, Thani Mohamed Soilihi, chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux seront également du voyage. 

Chido est le cyclone le plus dévastateur qu’ait connu Mayotte depuis 90 ans et a causé le 14 décembre des dommages colossaux dans le département le plus pauvre de France, où les secours sont depuis à pied d’œuvre pour rétablir les services essentiels comme l’eau, l’électricité et les réseaux de communications.