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"Ils ont compris que sans du travail, sans des tripes, sans du cœur, on n’y arriverait pas", assure Jean-Louis Gasset après Toulouse – MHSC

Jean-Louis Gasset espère que son équipe a pris la bonne direction. MAXPPP – JEAN MICHEL MART

Le coach montpelliérain, Jean-Louis Gasset, était satisfait de l’état d’esprit des joueurs après le succès à Toulouse ce dimanche 26 janvier (1-2), match comptant pour la 19e journée de Ligue 1.

Est-ce la victoire de l’espoir ce soir ?

On est en vie. On avait fait un exploit contre Monaco. Il fallait le valider. Un point aurait été une bonne chose puisqu’on n’en a pas pris depuis que je suis là. Ça fait trois mois aujourd’hui. Et le fait de prendre trois points, de la manière dont on les a pris, surtout en deuxième mi-temps où on a appuyé au moment clé, ça fait un bien énorme. En plus, c’est l’anniversaire de notre président, donc tout le monde savait le cadeau qu’il voulait. Donc on a dit on vous le fera à 19 h. Et c’est ce qu’on a fait.

Encore une fois, vous avez montré du caractère, vous avez été mené, vous êtes arrivé à revenir.

C’est très positif. Ça fait partie de la panoplie. On n’a pas le droit, même si on prend un but sur une belle frappe, de baisser la tête à ce moment-là. Donc on a continué à jouer. On a fait des changements un peu plus offensifs. Et le fait d’égaliser nous a laissés dans le match. Et avec notre tactique de contre, on laissait planer un doute certain.

Cette égalisation rapide a joué un rôle dans votre coaching ? Est-ce qu’elle a fait basculer le rapport de force à ce moment-là ?

Déjà, on a changé de tactique au bout de 30 minutes parce qu’on était en retard partout et surtout sur les côtés. On voulait jouer à losange pour pouvoir contrer et on a été obligés de passer à deux lignes de quatre avec Savanier sous Tamari. On l’a bien expliqué à la mi-temps pour que les joueurs comprennent bien parce qu’on a quand même deux jeunes joueurs. Que ce soit Nzingoula, que ce soit Chotard, ce sont des jeunes joueurs. C’est un système qu’on n’avait pas prévu, comme on vit au jour le jour. On fait l’équipe, en fonction des joueurs qu’on a à disposition. On est obligés de faire ça, samedi, en une séance de 45 minutes. Mais c’est vrai que l’égalisation nous a laissés en vie sur ce match.

Vous êtes à trois points du premier non relégable. Vous êtes dans une dynamique avec six points en deux matchs. Quand vous regardez le classement, qu’est-ce que ça vous inspire ?

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Il faut continuer. On savait que ce serait dur. Il fallait remettre la machine en route. Depuis 2025, à part Angers où on a raté notre match par l’émotion, on fait Lyon, on fait Monaco, on fait Toulouse. On progresse physiquement, les joueurs vont au bout des choses. C’est ça que j’aime, ce qu’ils ont compris que sans du travail, sans des tripes, sans du cœur, on n’y arriverait pas. Maintenant, ils commencent à se rendre compte que ça passera par là.

Vous quittez surtout la dernière place du classement. Mentalement, ça peut avoir un rôle symbolique ?

Bien sûr que doubler une équipe, c’est encourageant. Maintenant, on sait qu’il en reste à passer au moins une, et deux si possible. Mais si on y met cette envie, on peut avoir des jours meilleurs.

C’est un objectif que vous étiez fixé, marcher par marche au classement à certains moments de la saison ?

C’est la vie. Il ne faut pas aller directement par l’ascenseur. Il faut monter les escaliers petit à petit. Il fallait que l’on ait le bonheur d’enchaîner des matchs et surtout de redonner l’espoir aux gens. C’était important.

Un mot sur l’absence d’Armand Nordin ?

On m’a dit qu’il était en instance de transfert. Je me suis dit que si je l’ai sur le banc, j’aurais tendance à vouloir le faire rentrer. J’ai vu avec lui parce que je ne pense pas que c’est la bonne solution de prendre un joueur qui risque de partir lundi ou mardi. Ce n’est pas fait encore, on m’a dit, mais c’est pratiquement. Avec les joueurs que j’ai, j’ai remis dans le groupe des joueurs un peu écartés pour faire sentir aux gens que si on travaille bien et qu’on est dans l’esprit, il n’y a aucune décision définitive. Si on n’a pas le comportement ou si on fait la gueule parce qu’on n’est pas titulaire, je n’en veux pas. Je veux des gens qui soient contents d’être avec nous.

Un mot sur le but d’Othmane Maamma, ça peut lui faire du bien ?

J’espère. Il n’est pas encore au sommet de sa forme, il a peut-être deux ou trois kilos en trop. Mais ça va l’encourager à comprendre que ce qu’on lui dit, c’est pour son bien. C’est très bien qu’il ait marqué le but sur une passe magistrale. Mais que lui soit au second poteau et qu’il marque dans la tête, c’est un signe du destin. Mais pour lui, il faut continuer, il ne faut pas s’arrêter.

Qu’est-ce que vous pouvez nous dire sur ce joueur qu’on connaît peu ? C’est un joueur qui a grandi à Montpellier, qui a été couvé là-bas chez vous. Quelles sont ses qualités principales et quel est son état d’esprit ?

En arrivant, je ne le connaissais pas. Quand je suis arrivé, il était blessé. J’écoutais ce que les anciens du club me disaient. Puissance, dribble, folie. Mais si physiquement vous n’êtes pas bien au football, vous ne pouvez pas exister. Le travail a été là, on a soigné la blessure comme il fallait. Et là, il est en train de franchir un palier. J’espère que le fait de nous donner la victoire va lui faire comprendre qu’on est dans la vérité.

Est-ce que vous pourriez le considérer comme un renfort quelque part dans votre fin de saison ?

Comme Kouyate, comme Julien quand il va revenir. Peut-être le mercato, on fait avec les blessés. Je n’en sais rien. Je vous l’ai dit, on vit au jour le jour. On a perdu Akor Adams, peut-être Nordin demain matin ou mardi. On vit au jour le jour. Quand je suis arrivé ici, je n’ai pas demandé de garantie. J’ai dit que je ferais avec ce que je comptais comme joueurs. Et je me suis dit, on prend le bus et on s’en va.

Est-ce que vous avez déjà des nouvelles de Sylla qui est sorti blessé ?

Il a eu une petite pointe aux adducteurs. Le terrain était très gras. Pas mal de joueurs ont débuté en caoutchouc. Il y en a pas mal qui ont glissé. À la mi-temps, il a fallu prendre une crise. Parce que quand on joue un match avec des enjeux comme ça, on n’est pas dans un salon en pantoufles. On met des crampons et on va au combat. Mais Sylla a sûrement étiré un petit quelque chose.

Teilor Stone

By Teilor Stone

Teilor Stone has been a reporter on the news desk since 2013. Before that she wrote about young adolescence and family dynamics for Styles and was the legal affairs correspondent for the Metro desk. Before joining Thesaxon , Teilor Stone worked as a staff writer at the Village Voice and a freelancer for Newsday, The Wall Street Journal, GQ and Mirabella. To get in touch, contact me through my teilor@nizhtimes.com 1-800-268-7116