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Influenceuse, trend TikTok… comment Body Minute s’est retrouvé au centre d’une polémique sur les réseaux sociaux?

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Une TikTokeuse suivie par plus de 300.000 abonnés est attaquée en justice par l’entreprise Body Minute. Kenzo TRIBOUILLARD / AFP

Depuis le début de l'année, l'enseigne de beauté Body Minute est au cœur d'une polémique sur TikTok. Suite à une vidéo humoristique de l'influenceuse Laurène Lévy critiquant ses expériences dans leurs instituts, la marque a tenté de la faire retirer. Depuis, l’entreprise semble engluée dans une crise de communication, sous le feu de témoignages négatifs et d’appels au boycott.

L’année commence plutôt mal pour l’entreprise Body Minute. Sur TikTok, l’enseigne de beauté subit le retour de flammes de sa propre stratégie de communication plus que surprenante et pour le moins désastreuse.

Depuis le début de l’année, la sphère TikTok vit au rythme de nombreux témoignages de femmes partageant leurs mauvaises expériences dans les instituts Body Minute. Cette “trend” a émergé après que l’influenceuse Laurène Lévy a été poursuivie en justice par l’entreprise. En cause ? Une vidéo humoristique réalisée en 2022 dans laquelle elle évoque ses mauvaises expériences en tant qu’ancienne cliente de l’institut de beauté.

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Depuis la publication de cette vidéo, l’entreprise Body Minute a engagé plusieurs démarches pour la retirer du réseau social. Après avoir demandé – sans succès – à la créatrice de contenus spécialisée dans le monde du travail de supprimer sa vidéo, la compagnie française a contacté l’employeur de Laurène Lévy. Ces tentatives infructueuses ont finalement conduit à une procédure judiciaire dénoncée par Laurène Lévy sur TikTok.

Pour enfoncer le clou, le compte Body Minute sur la plateforme chinoise a publié une vidéo visant l’influenceuse, la surnommant “Laurène la haine”, l’accusant de ne faire “rire personne” et de publier ce contenu uniquement dans le but de s’enrichir. Cette attitude a été vivement critiquée par une majorité d’utilisateurs sur TikTok.

En voulant supprimer la vidéo de Laurène Lévy, Body Minute a involontairement attiré davantage d’attention sur celle-ci, entrainant ainsi une augmentation du nombre de vues de ladite vidéo. La vidéo a dépassé jusqu’à aujourd’hui plus de 1,3 million de vues. C’est ce que l’on appelle l’effet Streisand. Cette expression tire son nom d’un incident impliquant la chanteuse américaine Barbra Streisand. En 2003, la star avait tenté de faire retirer une photo aérienne de sa maison de Californie, mais cette action a provoqué une large diffusion de l’image, que peu de personnes avaient remarquée auparavant.

Face à la communication désastreuse de la compagnie, et la modération des commentaires sous ses propres vidéos, les internautes ont été nombreux à publier leur propre vidéo témoignage, dénonçant à leur tour les pratiques douteuses des responsables de Body Minute et relatant leurs propres mauvaises expériences parfois dangereuses. Le hashtag #bodyminute totalise plus de 1 500 publications avec de nombreuses vidéos décrivant les pires expériences des clientes mécontentes, certaines ayant même développé des traumatismes.

“Bad buzz”

La marque s’est fendue d’un communiqué sous forme d’une vidéo, précisant ne pas avoir “cherché à harceler” la créatrice de contenus. “Nous avons entendu la volonté de la communauté TikTok d’apaiser la situation”, peut-on lire dès le début du communiqué. Une inquiétude exprimée face aux appels de boycott de Body Minute relayée par les nombreuses femmes et anciennes clientes.

Pourtant, face à ce “bad buzz” évident, l’institut de beauté réservé aux femmes a pourtant persisté et signé. Publiée le 6 janvier, la vidéo “Le Bad buzz existe-t-il vraiment ?” du compte officiel de Body Minute est revenu sur le succès de ses propres vidéos sur l’affaire de Laurène Lévy, soulignant un nombre de vues important. Là encore, générant l’incrédulité des internautes : “Mais ils sont en roue libre”, “Dans la tête du Cm ‘foutu pour foutu’ ????”, peut-on lire en commentaire de cette dernière vidéo.

Teilor Stone

Teilor Stone has been a reporter on the news desk since 2013. Before that she wrote about young adolescence and family dynamics for Styles and was the legal affairs correspondent for the Metro desk. Before joining Thesaxon , Teilor Stone worked as a staff writer at the Village Voice and a freelancer for Newsday, The Wall Street Journal, GQ and Mirabella. To get in touch, contact me through my teilor@nizhtimes.com 1-800-268-7116

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