“J’ai vraiment mal et mes yeux se révulsent” : le pilier du Racing 92 Hassane Kolingar raconte son malaise cardiaque

Le pilier du Racing 92, Hassane Kolingar, a fait un arrêt cardiaque en juin dernier. Il raconte les circonstances de l’accident et comment le milieu médical s’est occupé de son cas.

La semaine dernière, Hassane Kolingar (26 ans) a retrouvé les terrains de rugby contre Lyon après plus de six mois d’arrêt. Aucune blessure “classique” ne l’a éloigné des prés, mais un arrêt cardiaque, contracté en juin dernier. Dans une interview accordée à Midi Olympique, le pilier du Racing 92 raconte comment sa vie a failli basculer au mariage de son ami, Ibrahim Diallo.

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“Arrivé là-bas (au mariage), je me colle un “Snus” (boule de nicotine aromatisée, en vente libre) contre la gencive et je m’assois en attendant les mariés”, indique-t-il. Ce n’est rien d’illégal, hein… Il n’y a pas de tabac dedans mais c’est une vraie merde, je pense […] À un moment, j’éclate de rire et je sens aussitôt une pression au niveau du thorax. Mon coeur bat très fort. Je transpire énormément. Je vois des étoiles. Je pense que je fais juste une crise d’hypoglycémie et, pour ne pas gâcher la cérémonie, je me mets à l’écart. Mes tympans cognent, j’ai l’impression qu’on me colle des aiguilles dans la tête […] J’ai mal, vraiment mal et mes yeux se révulsent. Je suis en train de faire un arrêt cardiaque.”

“Les pompiers m’ont plongé dans le coma”

Kolingar est aidé, dans un premier temps, par ses coéquipiers et amis du club (Yoan Tanga, Henry Chavancy), avant d’être secouru par les pompiers. Le joueur vit une tachycardie. “Vu que le pouls ne descendait pas, les pompiers m’ont plongé dans le coma. Pour me réveiller, ils me choquent alors quatre fois”, explique-t-il.

Il a été transféré dans une clinique puis a été opéré quelques jours plus tard dans une intervention délicate. Pourquoi délicate ? Le garçon avait déjà une cicatrice au cœur datant de son enfance. Après son opération et toute une batterie de tests, Hassane Kolingar a été autorisé à rejouer au rugby. Tout est bien qui finit bien.