La jeune femme a déjà été incarcérée à la prison de Perpignan où elle a eu des problèmes et passé une grande partie de sa peine au mitard. Independant – Michel Clementz
Ce mercredi 15 janvier, la jeune femme de 22 ans qui avait menacé et agressé deux agents de la Caf et frappé une infirmière des urgences pédiatriques de l'hôpital de Béziers a désespéré le tribunal, mais aussi sa propre avocate.
Vous en vouliez du vocabulaire bien cru. Du bien lourd et sacrément fleuri. Eh bien, il fallait être présent au procès de la jeune femme de 22 ans poursuivie pour avoir frappé une infirmière aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Béziers le soir de Noël. Et comme elle était particulièrement en forme en cette fin d’année et ce début janvier, elle s’en est prise à un agent de la caisse d’allocations familiales, un agent de sécurité de cet établissement et à des policiers vendredi 10 janvier. Elle les a copieusement insultés, menacés de mort et a commis des violences sur les policiers.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Pour l’ensemble de son œuvre, la jeune femme dont on a peine à décrire le comportement face aux magistrats, a été condamnée à 2 ans de prison dont six mois assortis d’un sursis probatoire. Il lui a été fait obligation de suivre des soins psychiatriques et tout ceci avec exécution provisoire. Le procureur de la République Raphaël Balland avait requis 18 mois de détention, dont six mois assortis d’un sursis probatoire de 3 ans. Une obligation de soins, une interdiction de se rendre à la caisse d’allocations familiales et le maintien en détention.
Ce mercredi 15 janvier, les magistrats du tribunal de Béziers ont eu droit à toute la panoplie de ce qu’une jeune excitée pouvait jeter à la face de ses adversaires. Impossible de la calmer dès qu’elle était contrariée. Magistrats, avocats et le public ont eu droit à un sacré florilège : “Pute de tes morts, bâtarde, mais putain, ils m’étranglaient (en parlant des policiers) je n’allais pas me laisser faire. Je n’allais pas attendre. Je suis une gitane et je réagis vite.”
Dès que la présidente lui demandait de se calmer pour poursuivre les débats la prévenue lui lançait, “Bon ok ! Allez avance, de toute façon tu veux m’enfermer.” Difficile d’avancer dans pareilles conditions d’autant que, quand il lui a été demandé si elle referait pareil elle a assuré que oui. “Mon fils, c’est sacré. Il avait de la fièvre, il fallait le prendre en premier. Les autres ils n’avaient rien.” Et bien entendu, tout ceci en hurlant dans le box. De quoi désespérer la défense, Me Tourral, l’avocate de la jeune femme qui lui a interdit de parler de son passé. Quand on vous dit qu’il fallait être à l’audience pour le vivre. C’est bien vrai. Il est très rare de voir ainsi des magistrats dépourvus de moyens. Et la jeune dans son box qui ne tenait pas en place et qui criait : “Je vais craquer, je vais craquer”.
Eh bien cela aura été pour la fin, avec encore plus d’intensité quand elle a compris que les soins psychiatriques étaient une obligation et pas une invitation. “Là, je vais arracher des têtes. Jamais je ne le ferai. Je m’en vais” et passant la porte, s’adressant au tribunal : “Mongoles tchao et crève.” Des insultes et menaces de mort notifiées par le tribunal. Elle sera une nouvelle fois convoquée devant le tribunal.
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