Disney s’apprête à quadrupler ses investissements dans le cinéma français, passant de 13 à 55 millions d’euros annuels sur les trois prochaines années. Il pourrait ainsi diffuser les films peu après leur sortie, l’une des grandes forces de Canal+.
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Après avoir retiré Disney+ du bouquet cinéma de Canal+ (dès le 1er janvier 2025), le géant américain attaque frontalement son ancien partenaire. Disney devrait en effet quadrupler ses investissements dans le cinéma français, si l’on en croit les informations des Echos. Le montant des financements passerait de 13 à 55 millions d’euros par an. Grâce à ces investissements Disney pourrait contourner les limitations de la chronologie des médias.
La chronologie des médias est un mécanisme complexe, unique au monde, qui régit les fenêtres de diffusion des films après leur sortie en salles. Par ses investissements, Disney ambitionne d’obtenir une fenêtre de diffusion à neuf, voire six mois après la sortie en salle, alors qu’elle se situe actuellement à dix-sept mois. Cette stratégie offensive s’inscrit dans la nouvelle stratégie de Bob Iger, PDG de Disney, qui cherche à optimiser la rentabilité de son service de streaming tout en maximisant la valeur de chaque fenêtre de diffusion.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Pour la filière cinématographique française, cette initiative pourrait représenter une opportunité de diversification des sources de financement. L’émergence d’un second “guichet” majeur permettrait aux producteurs de ne plus dépendre exclusivement de Canal+, jusqu’ici premier financeur avec 210 millions d’euros annuels. Cette nouvelle dynamique pourrait créer un environnement plus compétitif, où les producteurs auraient davantage de pouvoir de négociation.
La situation se complexifie avec la position de Netflix, qui injecte déjà environ 50 millions d’euros par an dans le cinéma français. Le géant du streaming, qui dispose actuellement d’une fenêtre à quinze mois, pourrait être tenté de suivre le mouvement initié par Disney. Cependant, une telle évolution nécessiterait d’augmenter sa contribution de 4% à 7,5% de son chiffre d’affaires français, un effort que Netflix ne semble pas prêt à consentir pour le moment.
Canal+, de son côté, se trouve dans une position délicate. Face à cette reconfiguration du marché, le groupe pourrait envisager de réduire sa contribution au cinéma français jusqu’à un plancher de 120-130 millions d’euros. Cette perspective intervient alors que l’autorité de la concurrence française examine déjà les conditions de l’accord liant Canal+ aux producteurs de cinéma.
Les négociations qui s’ouvrent pour le renouvellement de la chronologie des médias, dont l’actuelle version expire en février, s’annoncent particulièrement tendues. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de redéfinir les règles qui structureront l’économie du cinéma français pour les années à venir, dans un contexte où les plateformes de streaming gagnent en influence. Pour les utilisateurs, en revanche, ces négociations s’annoncent bénéfiques avec une sortie de films sur plusieurs plateformes dans des délais plus courts qu’auparavant.
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