Alors que les IA se développent et inquiètent, dans l’ombre ce sont bien des humains qui créent cette révolution.
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© Unsplash / Mohammad Rahmani 𝕏
Créer et développer une intelligence artificielle et tout sauf chose aisée. Les entreprises qui s’y sont attaquées (Microsoft, Google, OpenAI et dans une moindre mesure Apple) ont toutes fait face au même problème. Les IA ont besoin d’information pour progresser, mais aussi pour rester à jour.
Ainsi ce sont des millions de données qui font des allers-retours entre les serveurs du monde entier et ceux des IA. Il faut ainsi imaginer des dizaines de personnes, travaillant nuit et jour à l’envoi de données, pour « nourrir » une intelligence artificielle jamais rassasiée. Une représentation du tonneau des Danaïdes à la lumière de notre XXIe siècle.
L’IA tueuse d’emploi : c’est tout l’inverse ?
Comme souvent avec le progrès technique, le grand public a tendance à avoir les emplois menacés par l’arrivée d’une nouvelle invention. Par le passé, les engins agricoles ont remplacé les hommes qui travaillaient dans les champs. Mais cette perte d’emploi a été plus que compensée par la création d’autres métiers, à commencer par l’ingénieur en charge de concevoir ces engins, l’ouvrier qui va les fabriquer, le commercial qui viendra les vendre, en passant par le réparateur spécialisé.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000L’intelligence artificielle ne devrait pas échapper à cette règle universelle du progrès technique. Si elle menace de nombreux emplois, plusieurs millions mêmes sur le long terme, elle en crée également des tonnes. « Nourrir » une IA est un travail à temps plein et un vrai métier d’avenir.
Centraliser les connaissances
Le grand défi des entreprises qui voudront utiliser les intelligences artificielles dans le futur est donc de réussir à centraliser les informations d’une société. Ce regroupement des données est essentiel pour qu’une intelligence artificielle « modulable » puisse apprendre tout ce qu’il y a à savoir sur une entreprise lors de son arrivée dans les murs de cette dernière.
Les intelligences artificielles pourraient alors servir de chatbot pour le service de service après vente ou même faire des propositions stratégiques pour le futur de l’entreprise. Mais afin que ces réponses soient les plus claires possibles, il faut que les données qui entrent dans la machine le soient tout autant.
Un vrai défi de « ménage numérique » qui pourrait bien prendre des années. En ce qui concerne les « créateurs » de ces intelligences artificielles, ils sont eux aussi à la recherche de toujours plus de données. La moindre information inédite est une longueur d’avance de plus face à la concurrence. Alors que des dizaines de modèles d’intelligence artificielle différents sont en train de voir le jour, devenir celui qui va exploser aux yeux du grand public est primordial.
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