L’Etat prévoit un déploiement massif de voitures-radars sur toutes les routes françaises. Un véritable cauchemar pour les automobilistes. Heureusement, il est facile de les repérer.
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Préparez-vous à lever le pied ! L’année 2025 marquera un tournant dans la surveillance routière en France avec un déploiement massif de voitures-radars qui s’étendra à presque tout l’Hexagone. Exit les zones préservées du Sud, ces véhicules banalisés vont désormais quadriller l’intégralité du territoire, à l’exception de l’Île-de-France et de la Corse.
Le parc actuel de 400 véhicules va s’étoffer considérablement pour atteindre 550 voitures-radars, dont 126 flambant neuves destinées aux trois nouvelles régions concernées : Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Un contrat juteux de 34,48 millions d’euros sur deux ans a d’ailleurs été attribué à la société OTC pour mener cette offensive.
Les chauffeurs de ces véhicules, recrutés par des sociétés privées pour un salaire de 1 700 euros brut mensuel, suivent des itinéraires précis définis par les préfectures. Leur mission : traquer principalement les grands excès de vitesse, responsables des accidents les plus graves.
Ces véhicules sont redoutables d’efficacité : ils peuvent flasher dans les deux sens de circulation sans le moindre flash visible grâce à leur système infrarouge. Et leur rentabilité fait froid dans le dos : selon la Ligue de défense des conducteurs, chaque voiture-radar peut rapporter jusqu’à 390 000 euros par an.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Les conducteurs du Sud, jusqu’ici épargnés, vont devoir s’habituer à cette nouvelle présence sur leurs routes dès le printemps 2025. Ces véhicules seront principalement déployés sur les routes limitées à 80 ou 90 km/h, là où les excès de vitesse sont les plus fréquents.
Comment repérer les voitures-radars ?
Bonne nouvelle ! Ces véhicules banalisés ne sont pas totalement indétectables. D’abord, l’Etat utilise souvent les mêmes modèles de véhicules. Petit détail supplémentaire : tous roulent au diesel, le système radar étant trop énergivore pour les versions électriques. Les véhicules plus fréquemment utilisés sont les modèles suivants :
- Ford Mondeo
- Citroën Berlingo
- Peugeot 508 et 308
- Volkswagen Passat 7 et 8
- Seat Leon
- Skoda Octavia
- Volkswagen Golf.
La plaque d’immatriculation avant des voitures-radards permet aussi de les détecter. En effet, elle est montée sur un support en plastique réfléchissant particulier, avec une police de caractères distinctive, plus étroite et arrondie que la normale. Enfin, ses équipements spécifiques sautent aux yeux. Un boîtier noir trône sur le tableau de bord, accompagné de deux petites caméras sur le pare-brise. À l’arrière, si la vitre n’est pas teintée, un carré noir avec deux petites caméras trahit leur présence, particulièrement visible la nuit grâce à ses LED.
Rester prudent
Bien qu’ils puissent ressembler au cauchemar des automobilistes, ces véhicules de contrôle ont une marge de tolérance assez large pour ne pas épingler les conducteurs étourdis. La marge de tolérance de ces véhicules est de 10 km/h pour les limitations inférieures à 100 km/h, et 10% au-delà. En clair, vous ne serez pas flashé en ville avant 61 km/h, ni sur voie rapide avant 124 km/h. On est donc plus proche du chauffard que du conducteur légèrement étourdi.
- En 2025, 550 voitures-radars sillonneront la France, dont 126 nouvelles dans le Sud
- Ces véhicules peuvent flasher dans les deux sens et rapportent jusqu’à 390 000 euros par an
- Pour les repérer, surveillez les modèles spécifiques, le boîtier noir sur le tableau de bord et la plaque d’immatriculation distinctive. Mais surtout, restez prudents !