Jérôme Guedj et Olivier Faure (devant), Boris Vallaud (entre eux) : ça discute au PS. MAXPPP – Thomas Padilla
Déposée par La France insoumise, elle sera aussi votée ce jeudi par les Verts et le PCF. Alors que François Bayrou multiplie les gestes en direction du PS, sur la réforme des retraites notamment.
Quelle révision pour la réforme des retraites ? Remise à plat, réécriture, suspension, justification ?
On ne sait plus trop alors que le Premier ministre lui a donné un nouveau sens, suite à un changement de cap opéré seulement 24 heures après celui indiqué lors de sa déclaration de politique générale mardi.
François Bayrou a en effet laissé entendre qu’un nouveau projet de loi visant à modifier la réforme des retraites de 2023 serait désormais envisageable, même “sans accord général” des partenaires sociaux.
“Il peut se produire – et il est peut-être probable qu’il se produise – une situation dans laquelle des marges de progression, de mouvement, de changement, d’adaptation auront été identifiées sans qu’il y ait un accord général”, a justifié le Premier ministre lors de la session de questions-réponses au gouvernement à l’Assemblée nationale ce mercredi.
“Si c’est le cas nous proposerons un texte qui reprendra ces adaptations et nous le soumettrons à l’Assemblée”, a-t-il ajouté.
De quoi rassurer des députés socialistes remontés (Olivier Faure ou Boris Vallaud l’avaient vivement laissé entendre mardi soir) après la déclaration de politique générale François Bayrou ? Voire.
Car si l’on connaît à peu près précisément l’identité des groupes qui voteront ce jeudi à l’Assemblée nationale la motion de censure du gouvernement déposée par La France insoumise (les groupes parlementaires de LFI donc, des écologistes et des communistes, alors que le RN a déjà assuré qu’il ne la voterait pas), l’incertitude reste de mise au parti socialiste. Surtout après la dernière concession du Premier ministre, qui pourrait finalement inciter une majorité des 70 députés PS à tendre vers un accord de non-censure.
“On note quelques avancées, même si elles restent insuffisantes” appréciait cependant Kamel Chibli, vice-président du conseil régional d’Occitanie et membre du bureau national du PS. Qui les énumérait : “La fin des déremboursements de médicaments, la non mise en œuvre de la taxe sur l’électricité, l’abandon de l’alignement injuste des jours de carence des fonctionnaires sur le privé, la réindexation des pensions de retraite, tout ça fait déjà plusieurs centaines d’euros par an dans la poche des ménages modestes, sans parler de la fin du tabou sur l’âge de la retraite et maintenant la possibilité d’un texte au parlement sur les retraites. Et, maintenant l’annulation de la suppression de 4 000 postes à l’Éducation nationale”.
Et l’élu ariégeois d’affirmer que les socialistes “essaient de former une opposition intelligente et constructive. Ce qui compte, ce sont les victoires que nous allons obtenir, texte par texte, pour améliorer la vie des Français. Et ce n’est pas la censure qui va y aider !”
Le Gardois Christian Assaf, président du groupe socialiste au conseil général, va dans le même sens : “Même si le compte n’y est pas, c’est le moins que l’on puisse dire, l’instabilité du pays m’oblige à voir le verre à moitié plein. En l’état faute de mieux, je préconise donc que l‘on ne vote pas la censure, que l’on laisse sa chance à ce gouvernement à la veille des discussions sur le budget. Qu’il présente son budget et on avisera.”
Car, relève Christian Assaf, “la question de le censurer ou pas va se poser à de multiples reprises. Le censurer sur une déclaration de politique générale, c’est excessif, et ce n’est pas ce dont le pays a besoin en ce moment”.
Un positionnement au sein du PS qui renforce l’ire de Jean-Luc Mélenchon à l’encontre de ses alliés du PS au sein du Nouveau Front populaire : “Tous ceux qui ne votent pas la censure sortent de l’accord du NFP donc on met des options sur leurs circonscriptions” a-t-il menacé. Autrement dit : LFI investira des candidats sur les circonscriptions des députés socialistes qui ne voteront pas la censure.
Kamel Chibli en tirait la conclusion qui selon lui s’impose : “On n’a pas d’avenir avec une gauche aussi radicale, qui s’enferme dans sa grotte, c’est irresponsable. C’est une preuve supplémentaire que l’on n’a rien à faire avec eux !”
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