À la demande de la partie civile, le procès de l’ancien enseignant de français se tiendra à huis clos. Illustration Midi Libre – MiKAEL ANISSET
Le délibéré sera prononcé mardi 10 décembre après deux jours de procès à huis clos.
Ce lundi 9 décembre, à la cour criminelle de Nîmes, s’ouvrait le procès de Christian Bertrand, ancien professeur de français au sport étude du tennis club des Hauts de Nîmes. L’homme de 68 ans, qui est apparu fatigué et avec une certaine difficulté à se déplacer dans le box pour ce premier jour d’audience, est accusé d’avoir violé, agressé sexuellement et corrompu une dizaine de ses anciens élèves, entre 2006 et 2012.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Traitement pour lutter contre son attirance envers les jeunes
Face à lui, l’un des jeunes, aujourd’hui âgé d’une trentaine d’années, qui s’est constitué partie civile. À sa demande, les débats se tiendront à huis clos jusqu’à ce mardi 10 septembre. Lors de la première journée, la personnalité du mis en cause sera donc abordée, revenant notamment sur son attirance pour les jeunes garçons qu’il reconnaît. Il a, par ailleurs, déjà été condamné pour atteintes sexuelles sur mineurs en 1997, alors qu’il travaillait à Ussel, en Corrèze. Une condamnation qu’il a demandé d’exclure de son casier judiciaire, pour faciliter sa recherche de travail. Demande qui a été acceptée en 1999, lui permettant de nouveau de travailler avec des mineurs notamment en donnant des cours pour Acadomia. En parallèle, l’accusé explique être sous traitement pour lutter contre son attirance envers les jeunes garçons depuis cette condamnation.
Lui-même agressé dans son enfance ?
La seconde journée sera, quant à elle, consacrée aux faits qui lui sont reprochés, soit des actes de masturbations et de fellations qu’il aurait réclamés à ces jeunes, alors qu’il les hébergeait dans son logement de fonction. Il en aurait également amené certains au ski ou au cinéma. De plus, trois d’entre eux l’accusent de viols. Des accusations que le sexagénaire nie, ne reconnaissant que certaines “caresses mutuelles”. Il précise également qu’il ne pratique plus de pénétration depuis des années, même avec sa femme avec qui il est marié depuis plus de 25 ans. Il explique notamment avoir été agressé par sa mère et un prêtre alors qu’il avait 12-13 ans.
Christian Bertrand est, depuis, placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Nîmes. Il encourt jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle. Le délibéré devrait être connu ce mardi 10 septembre.
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